

De Francesco Rosi (1975). Avec Lino Ventura, Charles Vanel.
Réalisé pendant les années noires de la démocratie italienne, peu avant l’assassinat d’Aldo Moro, Cadavres exquis dénonce, dans un style sec et implacable, les collusions entre la Mafia et les partis politiques. Un inspecteur intègre, sobrement interprété par Ventura, va perdre ses illusions en découvrant que le pourrissement des institutions a atteint un point de non-retour. Francesco Rosi ou le meilleur du cinéma italien engagé des années 60-70.
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De Shunya Ito (1973). Avec Meiko Kaji, Mikio Narita.
Ce troisième épisode des aventures de la femme-scorpion incarnée par l’hypnotique Meiko Kaji cumule trouvailles visuelles, situations insolites, surréalisme et rébellion tous azimuts. Ça commence dans le métro où la belle, menottée par des agents qui la filaient, coupe le bras du gars qui tentait de la retenir et s’enfuit avec le membre sanguinolent. Ça continue sur un mode trash, à la fois halluciné et hyper-stylisé. Attention les yeux!
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De Sydney Pollack (1985). Avec Meryl Streep, Robert Redford.
De son expérience au Kenya, Karen Blixen a tiré un roman autobiographique, La ferme africaine, où elle parle peu de sa relation avec son amant Denys Finch Hatton. Sydney Pollack s’est donc inspiré de diverses biographies pour centrer son récit sur la passion romantique entre l’auteur et son beau chasseur de fauves. Il filme en demi-teintes ces deux personnages entiers, poussés par une même soif d’aventures et un même amour pour l’Afrique.
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De Sam Peckinpah (1965). Avec Charlton Heston, Richard Harris.
"Ils sont tous battus d’avance, ce qui est un des éléments principaux de la tragédie", déclare Peckinpah qui convoque pour ce western désabusé une horde sauvage peu glorieuse, acharnée à poursuivre des guerriers apaches. De nombreux morceaux de bravoure font oublier l’aspect décousu du film qui fut mutilé au montage par la Columbia. Rappelons que Charlton Heston renonça à son cachet pour permettre à Peckinpah de tourner des séquences manquantes.
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