
Les meilleurs films de ce lundi 24 octobre

La Une 21h55: Pat Garrett et Billy le Kid(4 étoiles)
De Sam Peckinpah (1973). Avec James Coburn, Kris Kristofferson.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Réduite par les dirigeants de la MGM à 106 minutes, la version distribuée en 1973 était honteusement charcutée. Elle ne comprenait pas notamment le flash-forward de la séquence d’ouverture (Garrett est tué par ceux-là mêmes qui l’avaient chargé d’éliminer le Kid) auquel Peckinpah tenait tant. Et pour cause: il donne au film une construction circulaire empreinte de fatalité et rend indissociable le sort des deux hommes.
TV5 21h00: Baisers volés (3 étoiles)
De François Truffaut (1968). Avec Jean-Pierre Léaud, Claude Jade.
Léaud donne une grâce aérienne à ce troisième volet de la saga Doinel. Regardez la scène où, réceptionniste de nuit, il tourbillonne autour de Jade en exécutant une véritable chorégraphie. Baisers volés n’est pas seulement bourré de charme, c’est aussi un film militant qui débute par un plan des grilles fermées de la cinémathèque de Langlois. Ce dernier venait d’être limogé et Truffaut, en lui dédicaçant son film, entendait montrer clairement dans quel camp il se trouvait.
Arte 24h00: La princesse aux huîtres (3 étoiles)
D’Ernst Lubitsch (1919). Avec Ossi Oswalda, Victor Janson.
Cette pétillante satire des nouveaux riches et de l’american way of life, entièrement tournée en l’Allemagne, confirme l’incomparable sens de l’observation et le talent comique de Lubitsch. À la même époque, il tourne des superproductions historiques qui lui vaudront, en 1922, d’être invité à Hollywood où il deviendra le prince de la comédie sophistiquée.
La princesse aux huitres sur Comme Au Cinema
France 3 15h10: La guerre des boutons (2 étoiles)
D’Yves Robert (1961). Avec Martin Lartigue, Jacques Dufilho.
On oublie les deux nouvelles versions concurrentes qui sont sur nos écrans et on revient à l’original. Cette célèbre guerre opposant les écoliers de deux villages causa bien du souci à Yves Robert car, le film une fois achevé, aucun distributeur ne voulut s’en occuper. Ce fut finalement la Warner qui le sortit à la sauvette durant la période des vacances. Le succès fut immédiat et mondial…