Les meilleurs films de ce lundi 31 octobre

La Une 20h20: Le petit Nicolas (2 étoiles)

De Laurent Tirard (2008) Avec Kad Merad, Valérie Lemercier.

Vouloir transposer au grand écran et avec des acteurs réels l’univers si singulier de Sempé et Goscinny relevait du casse-pipe assuré. Le superbe générique d’ouverture s’emploie dès lors à rassurer en partie les sceptiques en reliant l’œuvre de papier et celle de cinéma. Ce n’est sans doute pas le petit Nicolas délicieusement insolent des bouquins, mais cette comédie familiale réserve son lot de bons moments.

France 3 14h55: Le miracle des loups (2 étoiles)

D'André Hunebelle (1961). Avec Jean Marais, Jean-Louis Barrault.

Dans la plus pure tradition des films de cape et d’épée, André Hunebelle dirige à nouveau Jean Marais après Le bossu et Le capitan. Tous les ingrédients sont réunis: combats épiques, romance et trahisons au menu de cette version très honorable, riche en costumes et décors d’époque, même si elle n’égale pas la version initiale muette de 1924 qui fut comparée aux fresques d’Abel Gance.

TV5 21h00: Vivement dimanche! (2 étoiles)

De François Truffaut (1983). Avec Jean-Louis Trintignant, Fanny Ardant.

Juste avant d’entamer Vivement dimanche!, Truffaut estimait être arrivé aux deux tiers de sa carrière de réalisateur. La maladie allait hélas lui donner tort. Son dernier film - tourné en noir et blanc - ressemble davantage à une récréation, ce que le cinéaste ne démentait d’ailleurs pas. De fait, malgré qu’il s’agisse de l’adaptation d’une série noire, le ton souvent léger et parodique frôle parfois la caricature, sans pour autant gâcher l’exercice de style.

RTL-TVI 22h20: Charlie et la chocolaterie (2 étoiles)

De Tim Burton (2005). Avec Johnny Depp, Freddie Highmore.

Burton multiplie les prouesses visuelles dans son adaptation du récit de Roald Dahl, certaines valant leur pesant de chocolat. Le cinéaste choisit de donner au héros un aspect inquiétant et névrosé, loin du Willy Wonka rassurant et plein de sagesse incarné par Gene Wilder dans le film de 1971. Du coup, les (grands) enfants resteront sans doute fidèles à la première version, en carton-pâte il est vrai, mais tellement plus tendre et naïve, et à la conclusion plus subtile.