Les meilleurs films de ce lundi 6 juin 2011

L’insoutenable légèreté de l’être, Gran Torino, La bataille des Ardennes, ... Découvrez des extraits vidéos et nos avis sur notre sélection de films diffusés ce lundi en télé.

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Arte 20h40: L’insoutenable légèreté de l’être (3 étoiles)

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De Philip Kaufman (1988). Avec Daniel Day-Lewis, Juliette Binoche.

Aidé par Jean-Claude Carrière, Kaufman élimine les digressions philosophiques qui émaillent le roman de Kundera et linéarise le récit très éclaté dans le livre. Les puristes ont crié au scandale devant cette trahison. À tort, car Kaufman garde l’essentiel: un refus absolu de juger les personnages. Différentes conceptions de l’amour et de l’érotisme s’affrontent ici sur fond de glaciation politique. Le tout porté à incandescence par un casting hétéroclite mais où chacun joue sa partition à la perfection.

La Une 20h20: Gran Torino (2 étoiles)

De Clint Eastwood (2009). Avec Clint Eastwood, Bee Vang.

Sacré Clint! À chaque étape de sa carrière, il a imposé une image forte aux yeux du public. Puis, il l’a jeté aux orties. Pour Grand Torino, il fait semblant de revenir à l’époque macho-facho de Dirty Harry en incarnant un bougon raciste… qui finit par prendre sous son aile la famille d’un jeune Asiatique. On vous laisse découvrir la fin, gonflée.

La Une 22h20: La bataille des Ardennes (2 étoiles)

De Ken Annakin (1965). Avec Henry Fonda, Robert Shaw.

Moins prenante que le Bastogne de Wellman, cette reconstitution de l’offensive allemande de 1944 bénéficie d’une poignée de gueules burinées (Ryan, Bronson, Savalas…) et d’une progression dramatique solide à défaut de faire preuve de rigueur historique. Signalons au passage que cette bataille "ardennaise" fut tournée… en Espagne.

TV5 21h00: Muriel ou le temps d’un retour (2 étoiles)

D’Alain Resnais (1963). Avec Delphine Seyrig, Jean-Pierre Kérien.
Pour parler des lâchetés et des mensonges d’une famille de Boulogne-sur-Mer, Resnais se livre à de savantes recherches formelles. Il a notamment recours à un montage abrupt où des images-flashs viennent entrecouper la chronologie du récit. Si l’émotion est rarement au rendez-vous, Muriel s’affirme comme un des rares films français à oser aborder la question de la guerre d’Algérie et de la torture à une époque où ces sujets étaient tabous.

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