
Les meilleurs films de ce mardi 12 avril

AB3 20h05: Jurassic Park (3 étoiles)
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De Steven Spielberg (1993). Avec Sam Neill, Jeff Goldblum.
Nouvelle preuve de l’éclectisme de Spielberg, cette adaptation du roman de Michael Crichton ressuscite les dinosaures à l’écran en les présentant comme jamais auparavant. Mais très subtilement, le cinéaste instaure le suspense avant de faire apparaître les animaux préhistoriques et nous éblouir ainsi par la fascinante prouesse des effets spéciaux. Tout en offrant un récit d’aventures des plus attrayant.
La Une 21h25: Bandits (2 étoiles)
De Barry Levinson (2001). Avec Bruce Willis, Billy Bob Thornton.
Barry Levinson a toujours brillé par son éclectisme, alternant œuvres de commande et films d’auteur avec une régularité de métronome. Destiné au grand public, Bandits se base sur un scénario très classique mais développé de manière originale. Le film débute d’ailleurs par la fin, racontant par flash-back les péripéties des deux acolytes, qu’un rythme soutenu et une bonne dose d’humour rendent agréables à suivre.
La Trois 22h35: J’ai vu tuer Ben Barka (2 étoiles)
De Serge Le Péron (2006). Avec Charles Berling, Simon Akbarian.
La disparition de Ben Barka n’a jamais été pleinement élucidée. Ce n’est pourtant pas l’activiste marocain que le réalisateur met en vedette, mais bien Georges Figon, à la fois triste héros et narrateur post-mortem d’un complot tellement gros qu’on le croirait bidon s’il ne s’était réellement produit. Cette reconstitution assez réussie de l’époque pèche parfois par manque de clarté, pour un sujet historique qui mérite d’être redécouvert.
AB4 20h10: L’arme au poing (1 étoile)
De Michael Winner (1979). Avec James Coburn, Sophia Loren.
Sur une des affiches du film, l’arme en question a des dimensions énormes qui ne sont pas sans connotations phalliques. Dommage que le scénario soit bien plus riquiqui, malgré la présence d’un beau casting, James Coburn et Sophia Loren en tête, ainsi qu’O.J. Simpson avant qu’il ne prenne hélas l’arme au poing dans la vraie vie. Paradoxalement, le kitsch de la mise en scène fait que, 30 ans plus tard, le film se regarde avec le sourire.