
Les meilleurs films de ce mardi 29 novembre

RTL-TVI 22h00: Volte-face (3 étoiles)
De John Woo (1997). Avec John Travolta, Nicolas Cage.
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A travers l’échange de visages entre un flic et un terroriste, Woo filme un thriller proprement vertigineux. L’action claque et… les invraisemblances se succèdent à un rythme effréné. Peu importe, Cage et Travolta prennent un plaisir jouissif et contagieux dans cet étrange jeu de miroirs où le "méchant" et le "bon" sont passablement perturbés dans leur nouvelle peau. Ce qui nous vaut quelques scènes cocasses, comme Travolta tapant les fesses de ses secrétaires au grand étonnement de ses collègues, avant le face-à-face attendu.
La Une 21h55: Mensonges d’Etat (2 étoiles)
De Ridley Scott (2008). Avec Leonardo DiCaprio, Russell Crowe.
DiCaprio, épaissi et barbu, traque un terroriste basé en Jordanie. Pour cette mission, il est aidé par un ponte de la CIA, incarné par l’imposant Crowe. Un récit d’action mené à 100 à l’heure, bien défendu par ses deux vedettes principales. Où l’on n’oublie pas de tacler en route la propension de certains "démocrates" à s’inventer des ennemis pour justifier leur politique impérialiste. Tout en ménageant un suspense digne de John Le Carré. De la bonne ouvrage, quoi!
France 2 2h15: Les dimanches de Ville-d’Avray (2 étoiles)
De Serge Bourguignon (1961). Avec Hardy Krüger, Patricia Gozzi.
Autrefois pilote de guerre, Pierre croit avoir tué une fillette lors du bombardement d’un village en Indochine. Quelques années plus tard, il rencontre Cybèle, une gamine de 12 ans placée par son père dans une institution religieuse. Une idylle audacieuse, filmée avec sérénité et poésie, et qui touche au cœur, longtemps après vision.
Be Ciné 20h45: Jeux d’enfants (2 étoiles)
De Yann Samuell (2003). Avec Guillaume Canet, Marion Cotillard.
"Cap ou pas cap?", telle est la question que se posent Julien et Sophie jusqu’à l’âge adulte. Ils relèveront entre-temps tous les défis de ces paris d’enfants. Oui, mais voilà, comment s’avouer qu’on s’aime si on ne fait que jouer? Un très joli film nimbé de la poésie et des couleurs de l’enfance, qui sonne comme un pied de nez de Samuell au monde adulte et ses règles.