
Les meilleurs films de ce mardi 31 mai

TF1 2h20: Nowhere in Africa (3 étoiles)
De Caroline Link (2001). Avec Julianne Khöler, Regine Zimmermann.
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En 1997, dans Au-delà du silence, Caroline Link montrait une adolescente en conflit avec son père sourd-muet parce qu’elle décidait d’étudier la musique. Dans Nowhere, qui raconte les soubresauts d’un couple quittant l’Allemagne nazie de 1938 pour l’Afrique, on retrouve le même thème: la difficulté de surmonter la perte de ses repères avec, à la clé, l’enrichissement que représente ce saut dans l’inconnu. Link décrit l’évolution de ses personnages sans aucun manichéisme et refuse l’exotisme facile de tant de films censés vanter les beautés de l’Afrique. Bouleversant.
France 3 20h35: Il ne faut jurer de rien (2 étoiles)
D’Eric Cinavyan (2005). Avec Gérard Jugnot, Jean Dujardin.
Au cri de "Cochon qui s’en dédit, chien celui qui tope dans tenir", Jean Dujardin, impeccable en jouisseur faussement cynique, a vingt-quatre heures pour séduire Mélanie Doutey. Si on passe sur quelques moments d’hystérie, cette adaptation d’Alfred de Musset dégage une belle énergie en faisant virevolter une poignée de personnages embarqués dans un pari financier et amoureux alors que la révolution de 1830 chamboule Paris.
Club RTL 22h50: Point limite zéro (2 étoiles)
De Richard C. Sarafian (1971). Avec Barry Newman, Dean Jagger.
Un ex-marine s’est engagé à couvrir la distance de Denver à San Francisco en quinze heures. De quoi rameuter la police qui ne badine pas aux USA avec les limitations de vitesse. Au-delà de son côté "course contre la montre et pied au plancher", ce film rarement diffusé capte les derniers feux du courant contestataire et peut se voir comme une allégorie sur la fureur de vivre des laissés-pour-compte de l’Amérique.
La Deux 20h00: Matrix Revolutions (1 étoile)
De Larry et Andy Wachowski (2003). Avec Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss.
La trilogie Matrix?Un premier opus franchement emballant (les Wachowski auraient dû en rester là), un deuxième très tortueux et un troisième plutôt simpliste. Dans ce dernier intitulé Matrix Revolutions, les préoccupations philosophiques des auteurs s’estompent en effet pour faire place aux scènes de bataille. Bof!