
Les meilleurs films de ce mercredi 14 septembre

TCM 15h00: Manhattan (4 étoiles)
De Woody Allen (1979). Avec Woody Allen, Diane Keaton, Meryl Streep.
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Les mauvais esprits verront dans Manhattan la confession à peine voilée d’un Woody satyre ayant un penchant pour les très jeunes filles. Pour les autres, Manhattan est avant tout une déclaration d’amour à la Grosse Pomme: le prologue sur la musique de Gershwin constitue un morceau d’anthologie et le reste est à l’avenant, pétillant ou nostalgique, mais toujours incroyablement inventif, y compris dans le choix du noir et blanc qui avait quasiment disparu des écrans à l’époque.
La Trois 22h35: 13 Tzameti (2 étoiles)
De Gela Babluani (2006). Avec Georges Babluani, Aurélien Recoing.
Pour ses débuts à 27 ans comme réalisateur, le Géorgien Gela Babluani joue l’effet coup de poing et nous fait suer d’angoisse en suivant un jeune homme dont la vie se retrouve l’enjeu d’un pari clandestin. Avec son noir et blanc aussi rugueux que celui de Manhattan était velouté, l’univers impitoyable de 13 Tzameti donne froid dans le dos.
AB3 20h05: Menteur, menteur (1 étoile)
De Tom Shadyac (1996). Avec Jim Carrey, Jennifer Tilly.
Un avocat embobineur reçoit une punition du ciel: pendant 24 heures, il ne pourra plus mentir. On imagine le parti que Carrey tire de cette situation: pour ne pas laisser échapper la vérité, il se tord la langue, se donne un coup de marteau sur la tête et anime ses narines d’un mouvement giratoire. Bref, on est encore loin de sa formidable prestation dans The Truman Show.
Be 1 20h50: Les meilleurs amis du monde (1 étoile)
De Julien Rambaldi (2010). Avec Léa Drucker, Marc Lavoine.
En route pour passer un week-end chez des amis, Jean-Claude et Mathilde apprennent par hasard tout le mal que ceux-ci pensent d’eux. Au lieu de faire marche arrière, ils décident de leur pourrir la vie. Avec une telle idée de départ (inspirée de la pièce de café-théâtre J’aime beaucoup ce que vous faites), on s’attend à une comédie vacharde pimentée de dialogues vitriolesques. Sauf que Rambaldi se montre incroyablement mou dans sa direction d’acteurs et donne un ton moralisateur au récit.