

De Lisa Cholodenko (2010). Avec Annette Bening, Julianne Moore.
Quand les enfants d’un couple lesbien décident de rencontrer le donneur de sperme auquel leurs mamans ont eu recours, rien ne va plus. Sauf que Lisa Cholodenko arrondit pas mal d’angles dans ce film homo-familial où tout le monde s’avère finalement de bonne volonté. Mais comme la complicité entre Bening et Moore est patente à l’écran, on aurait tort de bouder son plaisir.
De David Twohy (2002). Avec Bruce Greenwood, Olivia Williams.
Twohy, l’homme qui a lancé la carrière de Vin Diesel avec le percutant Pitch Black,parvient à renouveler le film de sous-marin en lui ajoutant une touche de fantastique. Contournant les pièges du huis clos, il explore l’espace mental de ses personnages qui, à cause de leurs peurs ou d’un oxygène raréfié, interprètent la réalité de manière délirante. La fin, ouverte, n’apaise pas l’angoisse du spectateur.
De Tom Dey (2000). Avec Jackie Chan, Owen Wilson.
Une princesse chinoise ayant été kidnappée contre rançon, l’empereur envoie dans l’Ouest américain de la fin du XIXe siècle trois de ses meilleurs gardes auxquels s’ajoute in extremis un incurable gaffeur. Shanghai Kid ou "Jackie Chan au Far West" tourne en dérision quelques clichés du western avec une bonne humeur communicative. Comme à son habitude, le plus souriant des héritiers de Bruce Lee se livre à des acrobaties sidérantes.
De Martin Provost (2008). Avec Yolande Moreau, Ulrich Tukur.
En 1914, à Senlis, une femme de ménage peint à ses moments perdus. Son talent est repéré par un collectionneur allemand, mais la grande guerre éclate… Lors de la cérémonie des césars, Séraphine a connu un triomphe en remportant sept statuettes, dont celle de la meilleure actrice attribuée à notre compatriote Yolande Moreau, déjà récompensée en 2005 pour Quand la mer monte. Disons-le tout net: on préfère nettement ce dernier au monde amidonné et désuet de Séraphine.