
Les meilleurs films de ce mercredi 4 mai

AB3 20h05: Le journal de Bridget Jones (3 étoiles)
De Sharon Maguire (2001). Avec Renée Zellweger, Hugh Grant.
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En 1995, Helen Fielding publie Le journal de Bridget Jones sous forme de chroniques hebdomadaires. Ces dernières sont rassemblées dans un livre qui devient vite un best-seller. Pour l’adaptation ciné, la spitante mais très américaine Renée Zellwegger a travaillé à fond l’accent anglais et s’est nourrie pendant des mois de pizzas, de beurre de cacahuètes et de chocolat. Le résultat est surprenant et hilarant.
RTL-TVI 22h40: Bad Boys - flics de choc (2 étoiles)
De Michael Bay (1995). Avec Martin Lawrence, Will Smith.
Ils ne sont pas si méchants garçons que ça, les deux flics inséparables qui courent dans Bad Boys après un stock d’héroïne volée. Mike roule en Porsche et les fait toutes craquer. Marcus a une vie rangée, mais ne peut guère en profiter vu les heures sup à prester. Plus intéressé par son tandem de lascarsque par son intrigue prétexte, Michael Bay mélange la comédie de boulevard et le film d’action. Et il offre à Will Smith un rôle de fort en gueule taillé sur mesure.
Be 1 20h45: Daybreakers (2 étoiles)
De Michael et Peter Spierig (2010). Avec Ethan Hawke, Willem Dafoe.
En 2019, les vampires sont devenus les maîtres de notre planète et doivent résoudre une "crise mondiale de sang humain" sous peine de disparaître. Ce postulat permet aux frères Spierig d’émailler leur film de trouvailles ingénieuses et de nous faire réfléchir sur le statut des minorités. Ici, le gore n’est jamais pris au second degré, ce qui nous vaut quelques scènes redoutables. Dommage que le récit capote à la fin.
TCM 13h30: L’étrange créature du lac noir (2 étoiles)
De Jack Arnold (1954). Avec Richard Carlson, Julia Adams.
En 1954, L’étrange créature du lac noir bénéficia d’une sortie en 3D, un des procédés, avec l’écran large, utilisés par les studios en crise pour contrer l’influence grandissante de la télévision. Mais même en 2D, les prises de vues aquatiques et la "parade nuptiale" de la bête tombée sous le charme de Julia Adams restent de toute beauté et compensent les naïvetés d’un scénario un peu trop calqué sur celui du mythique King Kong.