
Les meilleurs films de ce mercredi 8 juin 2011

Club RTL 22h25: Trop tard pour les héros (3 étoiles)
De Robert Aldrich (1970). Avec Michael Caine, Cliff Robertson.
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De Attaque aux Douze salopards, Aldrich a porté sur la guerre un regard sans complaisance en soulignant la folie, le sadisme ou l’ambiguïté de ses "héros" dont le caractère se montre à nu au moment crucial. Il récidive ici en filmant une mission-suicide contre les Japonais. La course finale où Caine doit rejoindre les lignes alliées en traversant un champ à découvert sous le feu de l’ennemi porte la tension à son comble.
Be Ciné 20h45: Wayne’s World (2 étoiles)
De Penelope Spheeris (1992). Avec Mike Myers, Dana Carvey.
Avec leurs jeans troués, leurs tignasses peignées à coups d’aspirateur et leur manière de s’exclamer "Schwing" au passage d’une jolie fille, les deux zozos de Wayne’s World ne manquent pas d’air. Le spectateur, par contre, a à peine le temps de respirer entre deux salves de gags. Après ces premiers exploits, Myers a exploré le filon Austin Power. Carvey, lui, s’est fait plus discret.
AB3 20h05: Intolérable cruauté (2 étoiles)
De Joel et Ethan Coen (2003). Avec George Clooney, Catherine Zeta-Jones.
Cette guerre des sexes à la sauce Coen laisse craindre le pire, au début, en adoptant le ton de la grosse farce. Les auteurs redressent heureusement la barre en cours de route, aidés par les mimiques désopilantes d’un George Clooney pratiquant avec art l’autodérision. Quelques solides gags plus tard, le pari est plutôt gagné, au prix d’une certaine roublardise.
La Deux 20h00: Domino (1 étoile)
De Tony Scott (2005). Avec Keira Knightley, Mickey Rourke.
"Basé sur une histoire réelle, ou presque", lit-on au générique. De fait, la chasseuse de primes Domino existe bel et bien (elle est décédée depuis), mais son apparition, à la fin, tient plus du clin d’œil que d’un quelconque certificat d’authenticité. Scott a-t-il voulu faire le procès de la violence à l’écran? Mon œil, vu qu’il utilise les mêmes armes que ses pseudo-adversaires! Au milieu d’un déluge d’images-chocs, Knightley parvient par intermittences à faire exister son personnage de jeune mannequin reconverti dans la castagne.