

De Peter Faiman (1986). Avec Paul Hogan, Linda Kzlowski.
Une jeune journaliste chargée d’un reportage sur un chasseur de crocodiles australien persuade ce dernier de l’accompagner à New York. Ni les périls du bush ni ceux de la Grosse Pomme n’empêchent le réalisateur de garder son sens de l’humour. Énorme succès public, cette comédie décontractée a fait de son principal protagoniste, Paul Hogan, une star instantanée. Au point de remettre le couvert en 1988 (un épisode qui fait retourner notre héros à la case départ, en Australie) et en 2001 (où Crocodile Dundee découvre la faune hollywoodienne).
D’Alfred Hitchcock (1956). Avec James Stewart, Doris Day.
Un coup de cymbales peut changer le destin d’une famille. C’est Hitchcock qui le dit et nous le prouve dans l’un de ses plus célèbres morceaux de bravoure: l’attentat final pendant un concert à l’Albert Hall. Pour en arriver là, le spectateur doit s’armer d’un peu de patience, car cet Homme qui en savait trop démarre lentement et de manière assez anodine. Mais une fois le film mis sur les rails, il fonce comme un train dans la nuit. Chose assez rare, ce thriller est en fait le remake d’un film que Hitchcock avait lui-même réalisé en 1934 et dont il n’était pas totalement satisfait. Au cinéma aussi, certains revoient leur copie! Les plus attentifs repéreront, lors du début au Maroc tourné notamment à la Mamounia, des exemplaires de Paris-Match avec, en couverture, Grace Kelly, l’ex-actrice et muse du maître du suspense devenue princesse de Monaco.
De John Turteltaub (2010). Avec Nicolas Cage, Jay Baruchel.
Production Disney pour toute la famille, cet Apprenti sorcier confronte l’étonnant Jay Baruchel, vu dans En cloque, mode d’emploi, au vieux maître Cage. Rien de bien neuf dans la boule de cristal. Mais le rythme est soutenu, les effets spéciaux soignés et cette fantaisie abonde en clins d’œil à destination des cinéphiles.