

De Liev Schreiber (2005). Avec Elijah Wood, Eugene Hutz.
Comédien éclectique, qu’on a pu voir dans la trilogie Scream mais aussi en travesti baraqué dans Hôtel Woodstock, Liev Schreiber a choisi, pour son passage derrière la caméra, d’adapter un best-seller de Jonathan Safran Foer où l’auteur retrace le parcours d’un jeune Juif américain partant en Ukraine à la recherche de ses origines. Malgré quelques maladresses, cette quête débouche sur un road movie sensible et teinté d’insolite.
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De Philippe de Broca (1971). Avec Marlène Jobert, Michel Piccoli.
"On peut parler des choses graves légèrement", nous dit Broca au fil d’une course-poursuite mi-sérieuse, mi-loufoque où, pendant la Seconde Guerre, un trio tente d’échapper aux Allemands et aux Italiens. Tournée avec décontraction, cette Poudre d'escampette démythifie les superproductions guerrières pour conter une histoire d’amour et d’amitié placée sous le signe de l’éphémère.
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De Roger Donaldson (1997). Avec Pierce Brosnan, Linda Hamilton.
Faisant la course avec Volcano pour sortir le premier sur les écrans, Le pic de Dante a souffert d’une postproduction chahutée. N’empêche, ce film catastrophe remplit son cahier des charges en faisant monter la tension jusqu’à l’impressionnant cataclysme final. Quant à la romance entre Brosnan et Hamilton, elle est vite expédiée, ce qui nous évite les clichés.
De Rose Bosch (2010). Avec Jean Reno, Mélanie Laurent.
La rafle du Vel’ d’Hiv qui eut lieu à Paris le 16 juillet 42 et envoya à la mort 13.000 hommes, femmes et enfants juifsavait déjà étéévoquée dans Les guichets du Louvre ou Monsieur Klein mais jamais traitée, comme ici, dans ses moindres détails. Et ils sont accablants pour la police et le gouvernement français. Pour nous rappeler cette infamie, Rose Bosch entrecroise les destins d’une multitude de personnages. Malheureusement, elle n’évite ni les pièges du didactisme, ni ceux d’une imagerie sans aspérités qui finit par édulcorer son propos.