
Les meilleurs films de ce samedi 28 mai

TCM 15h40: THX 1138 (3 étoiles)
De George Lucas (1971). Avec Robert Duvall, Donald Pleasance.
La lecture de votre article continue ci-dessous
En 1969, Coppola crée un studio alternatif baptisé American Zoetrope et chapeaute à leurs débuts de futurs "grands", comme George Lucas pour THX 1138. Bien avant Star Wars, ce dernier invente un monde futuriste aussi terrifiant que celui d’Orwell ou Huxley. Dans des décors aseptisés, des humains au crâne rasé vivent sous terre, soumis aux impératifs de rentabilité du système. Ce formidable film de science-fiction adulte se solda par un injuste échec commercial qui fit sombrer Zoetrope.
AB3 22h05: Dragon rouge (2 étoiles)
De Brett Ratner (2002). Avec Anthony Hopkins, Edward Norton.
Conscient de la difficulté de rajouter un troisième volet à la saga du Silence des agneaux, BrettRatner opte pour une prequel qui retrace le parcours d’Hannibal avant sa rencontre avec l’agent Clarice. Le cinéaste nous surprend d’emblée en commençant son film par la mort du terrifiant serial killer. Mais ce n’était qu’une fausse alerte, lançant l’intrigue sur des rails qui ne s’écartent guère du climat initial de la série.
TCM 9h00: Dracula (2 étoiles)
De Tod Browning (1931). Avec Bela Lugosi, David Manners.
Soyons francs: ce premier Dracula (si on écarte le Nosferatu muet de Murnau)ne vous fera pas frissonner d’effroi. Car le mythe a connu une telle postérité qu’il est bien difficile aujourd’hui de porter un regard frais sur le film. Reste une belle ambiance somnambulique, encore renforcée par le jeu de Lugosi. Hanté par son personnage, accro aux drogues, l’acteur finit par dormir dans un cercueil et par recouvrir les murs de son salon de fausses toiles d’araignée.
Be 1 20h45: Prince of Persia, les sables du temps (1 étoile)
De Mike Newell (2010). Avec Jake Gyllenhaal, Gemma Arterton.
Adapté d’un jeu vidéo, ce blockbuster produit par Jerry Bruckheimer s’efforce de reprendre les ingrédients de Pirates des Caraïbes, le tout transposé dans la Perse antique. Le pitch: une cité sacrée est envahie sous le fallacieux prétexte que s’y trouvent… des armes de destruction massive! Verdict: Mike Newell gonfle à l’hélium ce mélange d’aventures et de fantastique, mais la magie opère rarement.