Les meilleurs films de ce vendredi 16 décembre

Découvrez des extraits vidéos des 4 films choisis par la rédaction qui sont diffusés aujourd'hui en télé.

  • Tant qu'on a la santé, de et avec Pierre Etaix
  • The Green Hornet, de Michel Gondry
  • Luke la main froide , avec Paul Newman
  • Président, avec Albert Dupontel et Jérémie Renier

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Arte 14h45: Tant qu’on a la santé (3 étoiles)

De Pierre Etaix (1966). Avec Pierre Etaix, Simone Fonder.

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Cinéma merveilleux que celui du "jeunot" (83 ans) Pierre Etaix! Burlesque, poétique, tendre, rêveur, satirique, parfois même métaphysique, comme dans ce film où on essaie de comprendre, en la frottant avec un produit miracle, où donc s’en va une tache effacée. Et à travers l’enchantement de séquences inattendues, c’est tout notre monde qu’Etaix démonte avec légèreté et drôlerie. Encore!

Be 1 20h50: The Green Hornet (2 étoiles)

De Michel Gondry (2011). Avec Seth Rogen, Jay Chou.

Remake de la série télé des années 60 avec Bruce Lee, The Green Hornet aurait pu n’être qu’un blockbuster sans âme et inoffensif de plus. Le magicien Gondry en fait une expérience unique de légèreté pour une superproduction. Hollywood n’a pas "lavé plus blanc" le style visuel du Français qui allie, comme si c’était un jeu d’enfant, action pure et fantaisie débridée.

Tcm 20h40: Luke la main froide (2 étoiles)

De Stuart Rosenberg (1967). Avec Paul Newman, George Kennedy.

Une image a fait entrer ce film de prison dans les annales du cinéma : en signe de protestation contre les conditions déplorables de détention, Luke avale 50 œufs durs, forçant l’admiration  des autres détenus. Du même coup, Newman, acteur puissant aux magnifiques yeux bleus, devient l’acteur cool par excellence. Et Rosenberg assoit son cinéma contestataire dans la mouvance du 7e art américain progressiste des années 60.

La Une 23h30: Président (2 étoiles)

De Lionel Delplanque (2006). Avec Albert Dupontel, Jérémie Renier.

Focus sur la vie d’un président de la République française en fin de mandat, le film de Delplanque a le mérite d’avoir relancé le cinéma politique en France. Pas sûr que Sarkozy apprécierait le portrait de ce chef d’État, entre humanisme - il a un goût sincère pour l’Afrique - et machiavélisme - il est prêt aux pires intrigues pour conserver le pouvoir! Dupontel interprète à merveille cette dualité. Dommage que le scénario, proche du thriller, ne soit pas à la hauteur.

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