
Les meilleurs films du 10 août 2014

Un jour sans fin [4*]
ARTE 20H45
De Harold Ramis (1993). Avec Bill Murray, Andie MacDowell.
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Revivre sans cesse la même journée, sans aucun espoir de passer au lendemain: tenir en haleine avec un tel récit semblait tenir de la gageure. Mais cette délicieuse comédie fantastique accomplit l'exploit de ne jamais paraître répétitive, grâce à l'alchimie parfaite entre ses interprètes principaux et un récit subtil qui, entre deux rires, propose une belle réflexion sur l'existence. Et sur la manière de pouvoir en savourer les joies simples.
Mon nom est Personne [3*]
FRANCE 4 20H45
De Tonino Valerii (1973). Avec Henry Fonda, Terence Hill.
Le genre était moribond à l'époque, mais Valerii lui redonne une bonne bouffée du grand air de l'Ouest sauvage dans cet énorme clin d'œil truffé de références aux bons vieux westerns spaghetti. Il est vrai que le cinéaste était plutôt connaisseur en la matière: assistant de Sergio Leone, c'est ce dernier qui lui suggéra l'idée du scénario. Le duo dévastateur formé par Terence Hill et Henry Fonda rend un bel hommage au Far West des cow-boys.
L'assassin habite au 21 [3*]
FRANCE 3 1H05
De Henri-Georges Clouzot (1942). Avec Pierre Fresnay, Suzy Delair.
"En réalité, l’assassin, c’est moi!" , disait Stanislas-André Steeman, auteur du roman dont est tiré le film, puisqu’il avait droit de vie et de mort sur ses personnages et qu’il habitait au 21 du Val de la Cambre, à Ixelles. Clouzot, pour son premier film, développe avec une fameuse brochette d’acteurs une adaptation parfaite. Dans laquelle, derrière l’ironie constante qui imprègne le récit, se cachent une amertume et un pessimisme liés à l’atmosphère d’alors, celle de la France sous l’Occupation.
Benvenuti al Sud [2*]
RTL-TVI 15H25
De Luca Miniero (2010). Avec Claudio Bisio, Alessandro Siani.
Bienvenue chez les Napolitains! Les Italiens ont leurs Ch'tis à eux, sauf qu'ici, c'est le nord plutôt prospère qui a tendance à voir d'un mauvais œil les compatriotes du sud de la Grande Botte. Ce fidèle remake à la sauce bolognaise du triomphe de Dany Boon ne paraîtra évidemment pas très original aux spectateurs francophones, d'autant plus que le doublage lui retire une partie de sa saveur. Mais la bonne humeur qui plane sur les beaux paysages locaux donnent de la couleur au film.