
Les meilleurs films du 10 janvier 2014

Flight [3*]
BE1 20H55
De Robert Zemeckis (2012). Avec Denzel Washington, John Goodman.
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Après une décennie consacrée au motion capture, Zemeckis effectue son retour aux commandes d'un film aux personnages "en chair et en os" et démontre qu'il n'a rien perdu de son talent. La séquence d'ouverture, aussi flippante qu'impressionnante, est le prologue idéal au drame qui va suivre sur les démons intérieurs d'un homme auquel un formidable Denzel Washington donne corps. Un dilemme moral intense et superbement mis en images.
In the Land of Women [2*]
LA DEUX 20H25
De Jon Kasdan (2007). Avec Adam Brody, Meg Ryan.
Ce petit film indépendant, le premier de Jon Kasdan, procure son lot de moments touchants au fil des relations qui se nouent entre un homme et quelques femmes - dont Kristen Stewart avant Twilight - gravitant autour de sa grand-mère. Sans verser dans le mélo, le scénario développe sur un tempo lent mais jamais ennuyeux les états d'âme de personnages confrontés aux doutes de leur existence. Un récit tendre et émouvant.
Jumeaux [2*]
CLUB RTL 20H25
D'Ivan Reitman (1988). Avec Arnold Schwarzenegger, Danny DeVito.
A ma droite un imposant colosse d'origine autrichienne, à ma gauche un petit bonhomme de 1 m 52 et d'ascendance italienne. Il faut donc toute l'imagination délirante des scénaristes de Hollywood pour imaginer que ces deux personnages antagonistes puissent être jumeaux! Cette fratrie invraisemblable apporte pourtant son lot de situations cocasses, d'autant que Schwarzie s'amusait visiblement beaucoup dans ce registre d'autodérision.
Tintin et le lac aux requins [1*]
LA TROIS 22H30
De Raymond Leblanc (1972). Avec les voix de Jacques Careuil, Henri Virlojeux.
C’est Raymond Leblanc lui-même qui fonda en 1954 les fameux studios Belvision, destinés à exploiter à l’écran la mine d’or que représentaient les personnages de BD. Tintin et le lac aux requins n’est toutefois pas la meilleure production de la maison. Sur un scénario de Greg (le papa d’Achille Talon), sans la griffe d'Hergé quasiment pas consulté, l’histoire flirte avec les récits d’espionnage et l’animation manque de punch.