Les meilleurs films du 11 novembre 2013

Les aventuriers de l’arche perdue [4*]

CLUB RTL 20H25

De Steven Spielberg (1981). Avec Harrison Ford, Karen Allen.

Mêlant les serials des années 30-40 et la BD, Spielberg met en images l’idée de son ami George Lucas: le Tintin américain sera un archéologue bondissant d’aventure en aventure, armé de son chapeau et de son fouet et aura les traits de Harrison Ford, à peine revenu de La guerre des étoiles. Ça part comme une flèche. Poursuites folles à travers la jungle, serpents venimeux, tarentules, nazis belliqueux. Rien n’est épargné à Indy dans cette course autour du monde derrière la mystérieuse Arche de l’Alliance, pour le plus grand plaisir des enfants de 7 à 77 ans!

Fargo [3*]

ARTE 20H50

De Joel Coen (1996). Avec William H. Macy, Frances McDormand.

Endetté jusqu’au cou, Jerry fait enlever sa femme par deux malfrats pour obtenir la rançon de son riche beau-père. Mais comme toujours chez les Coen, rien ne se passe comme prévu… Parabole décalée sur l’appât du gain, Fargo plonge tête baissée dans l’Amérique des "rednecks", tout en déroulant une enquête policière classique dans les somptueux paysages enneigés du Minnesota. Dans le rôle de cette femme flic enceinte bien décidée à éclaircir le mystère, McDormand n’a pas volé son oscar d’interprétation.

58 minutes pour vivre [2*]

TF1 13H55

De Renny Harlin (1990). Avec Bruce Willis, Franco Nero.

L’inspecteur McClane n’a franchement pas de chance: chaque fois qu’il doit retrouver Madame McClane, les catastrophes lui tombent sur la tête. Sa femme n’est plus otage au 34^e étage d’une tour comme dans Die Hard, mais à dix mille mètres d’altitude! En effet, des terroristes ont pris possession à distance de la tour de contrôle de l’aéroport. Harlin met les bouchées doubles dans cette suite pétaradante, mais c’est surtout pour Willis qu’on aime ces 58 minutes.

The Green Hornet [2*]

FRANCE 4 20H50

De Michel Gondry (2011). Avec Seth Rogen, Jay Chou.

Remake de la série télé des années 60 avec Bruce Lee, The Green Hornet aurait pu n’être qu’un blockbuster sans âme et inoffensif de plus. Le magicien Gondry en fait une expérience unique de légèreté pour une superproduction. Hollywood n’a pas "lavé plus blanc" le style visuel du Français qui allie, comme si c’était un jeu d’enfant, action pure et fantaisie débridée.