
Les meilleurs films du 13 novembre 2013

Le grand saut [3*]
ARTE 20H50
De Joel Coen (1994). Avec Tim Robbins, Jennifer Jason Leigh.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Pour racheter au plus bas prix les actions de leur empire industriel, des membres du conseil d’administration décident de nommer un idiot à leur tête. Un conte à la Frank Capra en forme de critique virulente du système ultralibéral américain. Dans le rôle de l'idiot donnant une bonne leçon de vie à ce prétentieux et inhumain monde de la finance (toute ressemblance avec la crise actuelle est purement fortuite), Tim Robbins fait des étincelles.
Ripoux contre ripoux [2*]
FRANCE 4 20H45
De Claude Zidi (1989). Avec Philippe Noiret, Thierry Lhermitte.
Il aura fallu cinq ans pour que Zidi tourne cette suite très attendue des aventures irrésistibles des deux flics magouilleurs. Indésirables dans le quartier depuis le coup tordu d’une ex de René à la rancune tenace, nos "braves" ripoux vont être opposés à de vrais salauds (Marchand, impérial en petit teigneux!). Zidi n’a pas perdu la formule: les retrouvailles de Noiret et Lhermitte sont joyeuses et la comédie fait des étincelles.
L’homme aux poings de fer [2*]
BE 1 20H55
De RZA (2012). Avec RZA, Russell Crowe.
Des redoutables guerriers font régner la terreur sur un petit village de la Chine féodale. Mais un forgeron se dresse sur leur route. Responsable d’une partie de la musique de Kill Bill 1, le rappeur RZA s’offre un plaisir de gamin en réalisant - et jouant - cet hommage aux films de karaté où plane l’ombre de Tarantino. Une récréation efficace et très bien chorégraphiée où manque toutefois l’imagination débridée de son mentor.
L’empreinte de l’ange [2*]
LA TROIS 21H05
De Safy Nebbou (2008). Avec Catherine Frot, Sandrine Bonnaire.
Catherine Frot tombe le masque comique pour tenir le rôle bouleversant d’Elsa, une femme en plein désarroi. Un jour, cette dernière remarque par hasard une gamine dont elle se persuade qu’il s’agit de sa propre fille. S’engage alors un bras de fer psychologique sans merci avec Bonnaire (qui joue la mère de la petite fille), atténué, malheureusement, par une surenchère de coups de théâtre.