
Les meilleurs films du 14 décembre 2013

Happiness Therapy [3*]
BE1 20H55
De David O. Russell (2012). Avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence.
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Après un séjour forcé en asile psychiatrique, Pat n’aspire qu’à une chose: retrouver sa vie d’avant avec sa femme. Plus facile à dire qu’à faire, d’autant qu’elle ne veut plus de lui! Réalisateur de Fighter, David O. Russell empoigne la comédie romantique à bras-le-corps pour la désosser de ses clichés. Résultat: un petit bijou de comédie dominé par le duo électrique et franchement barré Cooper/Lawrence, jouant avec une émotion contagieuse deux cabossés de la vie.
Le grand alibi [2*]
LA UNE 15H10
De Pascal Bonitzer (2008). Avec Miou-Miou, Lambert Wilson.
Bonitzer signe un hommage bancal à Hitchcock, mais son petit théâtre bourgeois où pullulent les faux coupables et les assassins potentiels fait assurément son petit effet. D’autant que les acteurs ne s’économisent pas, à commencer par une Miou-Miou parfaitement inquiétante en maîtresse de maison aux intentions troubles.
Pocahontas, une légende indienne [2*]
AB3 20H30
De Mike Gabriel, Eric Godberg (1995). Avec les voix de Mathilda May, Michel Papineschi.
Femme effrontée, indépendante et libre, l’Indienne Pocahontas a réellement existé. Disney puise donc pour la première fois dans un fond historique pour concocter une légende qui n’évite pas les clichés, mais dont la force du couple interdit Pocahontas/Smith emporte tout sur son passage. Y compris les incohérences et une certaine dose de naïveté, au profit d’une belle ode à la tolérance et au rapprochement entre les peuples. Pourquoi dès lors bouder son plaisir?
L’interprète [2*]
AB3 21H50
De Sydney Pollack (2005). Avec Nicole Kidman, Sean Penn.
Interprète à l’ONU, Silvia surprend un complot visant à assassiner un chef d’Etat africain. Mais personne ne la croit. Patiemment, Pollack met en place les pièces d’un thriller parano lorgnant sur ses bons films d’espionnage des années 70 (Les trois jours du Condor). Le couple Penn/Kidman est paré d’un charme désuet et le récit complexe se délite petit à petit dans une réalité toujours fuyante qui fait le bonheur des amateurs d’angoisse.