
Les meilleurs films du 15 septembre 2013

Ariane ARTE 20H45 [3*]
De Billy Wilder (1957). Avec Audrey Hepburn, Gary Cooper.
Wilder laisse - presque - de côté son cynisme persifleur de La garçonnière pour tirer le portrait subtil et pétillant d'une jeune ingénue amoureuse d'un don Juan quinqua revenu de tout. Ce conte de fées pas neuneu pour un sou est frais comme du bon champagne, doucement drôle et joué avec une belle énergie communicative par le couple inattendu Hepburn/Cooper. Une comédie légère et impertinente qui sonne comme un hommage du cinéaste à son mentor, Ernst Lubitsch.
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Three Strangers FRANCE 3 0H20 [3*]
De Jean Negulesco (1946). Avec Sydney Greenstreet, Peter Lorre.
Londres, 1938. Pour voir leurs vœux exaucés selon une tradition chinoise, trois parfaits inconnus se confient les uns aux autres ce qu’ils rêveraient de faire s’ils gagnaient à la loterie. Mais ce qui commence comme une conversation badine va se transformer en une série de pulsions meurtrières, avec, aux commandes, le destin implacable cher au polar noir. Armé d’un scénario retors signé John Huston et d’un casting impeccable, Three Strangers est une pépite de la Warner de l’âge d’or.
La femme de Gilles ARTE 22H50 [2*]
De Frédéric Fonteyne (2004). Avec Emmanuelle Devos, Clovis Cornillac.
Fonteyne adapte fidèlement le roman éponyme de la romancière liégeoise Madeleine Bourdouxhe. Mais le cinéaste veut trop bien faire, offrant comme écrin à son drame amoureux filmé au ras des regards une reconstitution trop proprette de la condition ouvrière de l’époque. Emmanuelle Devos, elle, étouffant d’amour pour son homme adultère, est sublime.
Pur week-end FRANCE 4 22H20 [1*]
D’Olivier Doran (2007). Avec Kad Merad, Bruno Solo.
Sept copains d’enfance partent pour leur ascension rituelle de l’Iseran, dans les Alpes. Mais cette année, c’est avec toutes les polices de France et de Navarre à leurs trousses qu’ils gravissent la montagne! Une variation policière des Randonneurs, doublée d’une réflexion rigolote sur l’individualisme qui n’atteint pas les sommets du rire, mais dominée par un Kad Merad en forme olympique.