

De Milos Forman (2000). Avec Jim Carrey, Danny DeVito.
Forman, dans une sorte d’écho à son Amadeus, retrace la vie d’un comique américain atypique et dérangeant, Andy Kauffman, de ses débuts dans la célèbre émission télé Saturday Night Live jusqu’à sa mort en 1984, d’un cancer du poumon. Sous ses faux airs de bio innocente (Carrey est hallucinant dans le rôle de ce Pierrot lunaire survitaminé!), Man on the Moon dresse en réalité un portrait grinçant et drôlement triste de la solitude.
De Dominique Monféry (2009). Avec les voix de Julie Gayet, Lorànt Deutsch.
Natanaël, 7 ans, fait la moue lorsque sa tante lui lègue une bibliothèque de plusieurs centaines de livres. Kérity est un bijou d’inventivité et un hymne intelligent à la lecture: le petit garçon est en effet appelé par les héros des livres pour venir à leur rescousse, à l’intérieur même d’aventures rocambolesques et palpitantes. Un voyage fantastique au graphisme superbe dans le merveilleux de l’enfance.
De William Friedkin (1971). Avec Gene Hackman, Fernando Rey.
“Popeye” Doyle, flic new-yorkais aux méthodes radicales, est sur la piste d’un important réseau de narcotrafiquants qui le mène à une filière française. Obsédé par sa quête jusqu’à la névrose, Hackman est exceptionnel dans le rôle de ce flic, un des premiers du cinéma qui n’hésite pas, tel Dirty Harry, à franchir la ligne blanche pour arriver à ses fins. Une composition impressionnante qui lui valut un oscar bien mérité du meilleur acteur.
D’Alexandre Coffre (2011). Avec François Damiens, Pascale Arbillot.
Habitué à jouer les (bons) seconds rôles à tendance poil à gratter, Damiens trouve ici l’occasion de faire reposer une comédie sur ses épaules. Cependant, dans le rôle de David, dont la vie monotone est bouleversée par la découverte d’une valise pleine de cocaïne, il nous apparaît comme doucement tétanisé par l’enjeu. La comédie n’en est pas moins réussie, bien écrite et drôle, mais ne possède pas cette folie burlesque attendue.