

De Jean-Pierre Jeunet (2001). Avec Audrey Tautou, Mathieu Kassovitz.
Changement total de registre pour Jeunet après son passage à Hollywood pour Alien Resurrection. Il concocte un délicieux mélange de cartes postales animées, d’images d’Epinal, d’humour et de tendresse, avec une charmante Audrey Tautou. Et dire que le cinéaste était stressé à l’idée de tourner en extérieur à Paris, délaissant ainsi les studios où on maîtrise tout! L'immense succès populaire et critique viendra pleinement le rassurer.
De Richard Tuggle (1984). Avec Clint Eastwood, Geneviève Bujold.
Si le personnage de Harry Callahan prêtait à polémique, que dire alors de ce Wes Block, flic borderline aux pulsions malsaines qui se voit lancé à la poursuite d'un assassin sadique? En pleine Amérique reaganienne triomphante, Tuggle réalise un polar glauque et violent à contre-courant et donne à Eastwood un rôle dérangeant qui permet à l'acteur de livrer une composition remarquable. Un thriller aussi oppressant que palpitant.
De John Glen (1981). Avec Roger Moore, Carole Bouquet.
Que ne ferait pas ce grand séducteur de James Bond pour les beaux yeux de Carole Bouquet? Cette douzième mission de l'agent britannique se veut très fidèle aux précédentes: tous les ingrédients constituant la marque de fabrique de la série sont au rendez-vous, même si la séquence d'introduction - Bond se recueillant sur la tombe de sa femme - dénote par rapport aux autres épisodes. Et donne ainsi une dimension moins légère à la personnalité de 007.
De Peter Segal (1993). Avec Leslie Nielsen, Priscilla Presley.
Dernière mission pour le lieutenant le plus désopilant de Los Angeles, dans cette trilogie à l'actif du fameux trio ZAZ (Zucker-Abrahams-Zucker), coupable de bien d'autres poilades similaires. Bourré de clins d'œil parodiques et regorgeant de guest stars, cet ultime épisode contient tous les éléments ayant contribué au succès des deux numéros précédents, avec un Leslie Nielsen toujours aussi en forme. Tordant!