Les meilleurs films du 20 juin 2014

Chaque jour, un spécialiste du cinéma de Moustique sélectionne les films à voir et à revoir. Au programme de ce lundi, les bandes-annonces, critiques et étoiles de:

  • Fragile(s)
  • Habana Eva
  • American Nightmare
  • Joy Ride

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Fragile(s) [2*]

La Une 20h20

De Martin Valente (2007). Avec François Berléand, Jean-Pierre Darroussin.

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Valente tente la difficile formule du film "choral" où, à la faveur d’astuces scénaristiques, des personnages sont amenés à se rencontrer par le fruit d’un hasard complice. Ainsi, les fils se resserrent entre un flic qui veille sa femme dans le coma, un pharmacien taciturne, un cinéaste raté et une jeune femme paumée. A ce jeu, ce sont les impeccables Darroussin et Marie Gillain qui par leur authenticité et leur belle fragilité font vraiment vivre ce joli tableau impressionniste un rien trop sage.

 

Habana Eva [2*]

Arte 20h50

De Fina Torres (2010). Avec Prakriti Maduro, Carlos Enrique.

La Havane. Une jeune femme qui rêve de devenir créatrice de mode doit choisir entre deux hommes. A travers son indécision amoureuse, Torres file avec subtilité la métaphore d’un Cuba coincé entre socialisme et désir d’émancipation.

 

American Nightmare [2*]

Be1 20h55

De James DeMonaco (2013). Avec Ethan Hawke, Lena Headey.

Dans une Amérique imaginaire gangrenée par les meurtres et la corruption, le gouvernement accorde le droit, une fois par an et pendant douze heures, de tuer en toute légalité. Si ce thriller ne va pas au bout de son fonds politique provocateur, il n’en demeure pas moins un huis clos claustrophobique mené de main de maître. Réinventant le mode horrifique du survival, DeMonaco maintient une tension croissante à laquelle le petit budget du film offre un réalisme cru. De la bonne série B d’épouvante.

 

Joy Ride [2*]

Plug RTL 21h20

De John Dahl (2002). Avec Paul Walker, Steve Zahn.

Maniant crescendo une tension d’enfer, Dahl s’amuse à jouer avec nos nerfs, flirtant sans cesse entre l’horreur et l’humour potache dans ce thriller qui revisite avec une belle efficacité le premier film de Spielberg, Duel, où un camion prenait en chasse un commis voyageur. Un jeu du chat et de la souris stressant, qui donne l’occasion au réalisateur de nous dresser, à travers ces campagnes désolées, un portrait pas folichon de l’anti-rêve américain. Bien vu!

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