
Les meilleurs films du 21 janvier

Chute libre [3*]
LA DEUX 20H05
De Joel Schumacher (1992). Avec Michael Douglas, Robert Duvall.
Chute libre avait suscité la polémique à sa sortie, de par le comportement extrême de D-Fens, son personnage principal. Pourtant, vingt ans après, force est de constater que la frénésie de notre société ne s'est guère arrangée, ce qui rend le propos du film d'autant plus pertinent. Joel Schumacher tenait alors des propos toujours d'actualité: "Un D-Fens sommeille en chacun de nous. Si nous continuons à cultiver notre individualisme, il risque fort de s'éveiller un jour".
Borat [3*]
BE CINE 20H45
De Larry Charles (2006). Avec Sacha Baron Cohen, Ken Davitian.
On pourra dire que Borat aura fait tourner "kazakh" les autorités de cette ancienne république soviétique, furieuses de voir ses habitants présentés comme de vrais demeurés. Avant de constater que le triomphe du film avait fait grimper en flèche… le taux de fréquentation touristique du pays! Sacha Baron Cohen passe le politiquement correct au rouleau compresseur dans cette comédie aussi tordante que révélatrice d'une certaine mentalité de l'Amérique profonde.
Les bidasses en folie [2*]
CLUB RTL 20H25
De Claude Zidi (1971). Avec les Charlots, Jacques Seiler.
S'il est parfois de bon ton aujourd'hui de grimacer en parlant des Charlots, on oublie que ce groupe de comiques connut un succès hallucinant à sa grande époque, ses membres étant adulés jusqu'au Japon! Encore au complet ici, les cinq compères des débuts tiennent à bout de bras cette comédie au scénario certes mince, mais dont les nombreux gags visuels se regardent avec le sourire et une certaine nostalgie de l'atmosphère des années 70.
Diaz: un crime d'Etat [2*]
BE1 20H55
De Daniele Vicari (2012). Avec Claudio Santamaria, Jennifer Ulrich.
Le sommet du G8 de Gênes en 2001 a débouché sur une tragique bataille rangée, se soldant par un mort et des centaines de blessés. En se basant sur les minutes du procès intenté aux policiers italiens poursuivis pour abus, Vicari a voulu coller le plus possible à la réalité des faits. Il n'y parvient pas totalement, n'évitant pas un parti pris parfois nuisible à la cohésion de son film. Mais qui n'empêche en rien de s'interroger sur la violence des faits.
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