
Les meilleurs films du 21 juillet

Les enfants loups [4*]
BE CINÉ 20H45
De Mamoru Hosoda (2012). Avec les voix de Marine Bertieaux, Hervé Grull.
Eloge sensible de la différence, évasion dans le rêve enfantin, évocation d’un Japon tiraillé entre tradition et modernité, Les enfants loups est tout cela à la fois. C’est le génie de sa simplicité, la force tranquille de son coup de crayon et sa grâce infinie qui achèvent d’en faire un chef-d’œuvre pour tous les publics, à ne manquer sous aucun prétexte.
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36, quai des Orfèvres [3*]
CLUB RTL 20H25
D’Olivier Marchal (2004). Avec Daniel Auteuil, Gérard Depardieu.
Ex-flic, Marchal connaît la musique. Dans la veine de son premier film Gangsters, il poursuit la radioscopie sans complaisance, mais pas sans une certaine tendresse, de ce milieu d’hommes virils et brutaux. Malgré la grosse artillerie (Depardieu et Auteuil, parfaits), on y croit dur comme fer, par son souci de détails qui ne s’inventent pas et un réalisme agressif qui prend parfois à la gorge. C’est net, carré, sans fioriture. Du bon polar.
Un drôle de paroissien [3*]
ARTE 20H50
De Jean-Pierre Mocky (1963). Avec Bourvil, Francis Blanche.
Pour sauver sa riche famille désargentée, un aristocrate a trouvé une fructueuse parade: il pille les troncs d’églises! Signée par le bouillonnant anarchiste Jean-Pierre Mocky, cette comédie au vitriol scelle également le début d’une longue collaboration entre le cinéaste et Bourvil. Cette charge joyeuse contre l’Eglise et le politiquement correct devait à l’origine réunir Bourvil et de Funès. Mais l’agent de ce dernier, trop gourmand financièrement, fit capoter le projet. Ce que regrettera toujours Mocky qui ne tourna finalement jamais de film avec Fufu.
Micmacs à tire-larigot [2*]
FRANCE 3 20H45
De Jean-Pierre Jeunet (2009). Avec Dany Boon, André Dussollier.
Bazil, doux naïf un peu innocent, se retrouve à la rue. Il est recueilli un jour par une joyeuse bande de chiffonniers. Jeunet, seul en selle sans son acolyte Caro depuis Alien 4, réalise un très joli film burlesque, bourré de trouvailles. Sa machine à rêves est une belle ode au ciné, interprétée par un Dany Boon qui n’a jamais été meilleur.