
Les meilleurs films du 27 décembre 2013

L’étrange Noël de Monsieur Jack [4*]
AB3 21H20
De Henry Selick (1994). Avec les voix d’Olivier Constantin, Dorothée Jemma.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Jack, roi de la citrouille à Halloween-ville, s’ennuie à mourir. C’est alors que lui vient l’idée de s’emparer de la fête de Noël. Conte macabre à la poésie miraculeuse, L’étrange Noël… déploie un bestiaire monstrueusement beau et joue diablement bien du décalage délicieux entre le monde "normal" et cet univers peuplé de fantômes fous et rigolards chers à Burton. Mais rendons à César… car c’est à Henry Selick, trop souvent oublié, que l’on doit surtout cet émerveillement pour tous les gamins de 7 à 107 ans!
Numéro 9 [3*]
LA TROIS 13H30
De Shane Acker (2009). Avec les voix de Bruno Choel, Véronique Desmadryl.
Numéro 9, un pantin de chiffon et de ferraille, surgit des décombres de la Terre après l’apocalypse. C’est l’ultime création d’un scientifique disparu avec le reste de son espèce.Acker crée de toutes pièces un univers unique, à la poésie immédiate et au visuel inouï. Une réponse d’une sublime beauté à une société dévastée qui se serait laissé tenter par la dictature.
Au service secret de Sa Majesté [2*]
FRANCE 3 13H55
De Peter Hunt (1969). Avec George Lazenby, Diana Rigg.
Changement de tête pour Bond dans ce sixième épisode de la saga. C’est George Lazenby, comédien de seconde zone (qui n’a pas épargné la pauvre Diana Rigg avec ses caprices), qui s’y colle. Surprise: Bond se marie et le Spectre tue sa femme en pleines noces. Un épisode plus mélancolique, soutenu par la belle musique de Barry et la photo somptueuse de Michael Reed.
Tatie Danielle [2*]
FRANCE 2 15H30
D’Etienne Chatiliez (1990). Avec Tsilla Chelton, Catherine Jacob.
Elle est teigneuse, méchante, provocatrice, profiteuse, râleuse, sèche, pingre… Bref, la vie est tout sauf un long fleuve tranquille avec cette vieille bique à la maison! Tsilla Chelton excelle dans la peau de cette mamy vacharde qui va se faire remettre la tête à l’endroit par la non moins excellente Isabelle Nanty. Un film poilant d’un autre temps: celui où Chatiliez, ancien de la pub, orchestrait avec insolence des comédies féroces et ambiguës.