
Les meilleurs films du 30 mai 2014

L’empire contre-attaque [4*]
CLUB RTL 20H25
D’Irvin Kershner (1980). Avec Mark Hamill, Harrison Ford.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Malgré la destruction de l’Etoile Noire, l’Empire poursuit les rebelles emmenés par Luke Skywalker à travers toute la galaxie. C’est dans ce deuxième épisode bourré de trouvailles comme les redoutables quadripodes impériaux qu’on entend la célébrissime phrase: "Je suis ton père". Emmenant la saga du côté du drame œdipien cosmique, Lucas cède sa place de réalisateur à Irvin Kershner, mais reste les yeux, les oreilles et le cœur de son grand œuvre qui fait exploser le tiroir-caisse avec cette suite passionnante de bout en bout.
Braquage à l’italienne [2*]
TF1 13H55
De F. Gary Gray (2003). Avec Mark Wahlberg, Charlize Theron.
Film de bande qui lorgne sur Ocean’s Eleven en moins glamour, ce braquage ciné à Venise offre un honnête divertissement. Gros point fort: la poursuite menée tambour battant en Mini trafiquées, où l’on sent que le réalisateur s’est offert un vrai petit plaisir de gamin.
Mirrors [2*]
PLUG RTL 21H20
D’Alexandre Aja (2008). Avec Kiefer Sutherland, Paula Patton.
"A 11 ans, je bavais déjà devant les jaquettes des films d’horreur de Tobe Hooper et Wes Craven". Paroles d’Alexandre Aja, fils du cinéaste Alexandre Arcady, qui s’est taillé une fameuse réputation en matière d’épouvante à Hollywood. La preuve encore ce soir avec ce remake horrifique d’un film coréen qui voit Kiefer Sutherland aux prises avec une réalité déformée par des miroirs étranges où il manque de se noyer! Une série B diablement efficace qui atteint son but: nous faire sursauter.
Trance [2*]
BE1 20H55
De Danny Boyle (2013). Avec James McAvoy, Vincent Cassel.
Commissaire-priseur, Simon aide un gang à voler un tableau d’une valeur inestimable. Mais voilà, un violent choc reçu à la tête le frappe d’amnésie: il ne sait plus où il a caché l’œuvre d’art! Film-puzzle aux trouvailles visuelles démentes, ce thriller vertigineux nous met dans un état de transe permanent et confirme que Danny Boyle n’a pas son pareil pour délivrer des œuvres atypiques et virtuoses.