

De Chris Columbus (1993). Avec Robin Williams, Sally Field.
Le ton est donné dès le générique - un dessin animé dont l'hilarant Robin Williams assure toutes les voix - avant la métamorphose en vieille dame, prétexte idéal à une kyrielle de gags visuels mais aussi à une réflexion touchante sur le couple et les enfants. L'acteur n'a d'ailleurs pas abandonné son personnage emblématique: il comparait récemment via Twitter sa robe de Madame Doubtfire à une tenue assez similaire de Kim Kardashian. Et affirmait: "Je la portais mieux qu'elle!"
De Mark Dindal (2000).
Initialement, cette production Disney menée tambour battant devait déboucher sur un récit dramatique. En optant finalement pour le ton de la comédie, les scénaristes ont effectué le bon choix. Les dialogues percutants, les nombreux gags visuels et les passages musicaux, signés par Sting, donnent au récit un rythme soutenu et un style dégagé. Petits et grands trouveront leur compte dans cette fantaisie aussi animée que débridée.
De Sam Mendes (2012). Avec Daniel Craig, Javier Bardem.
Ce soir, c'est Big Ben qui va sonner les douze coups de minuit: fêter l'an neuf en compagnie du dernier James Bond, voilà qui promet un joli feu d'artifice! Pour autant, continuant à casser les codes établis avant l'arrivée de Craig dans le smoking de 007, les producteurs transforment l'agent secret en un adepte de Freud et l'allongent presque sur un divan de psy. Le carton obtenu au box-office n'empêche donc pas les sceptiques de s'interroger sur l'évolution de la série.
De John Hugues (1985). Avec Anthony Michael Hall, Kelly LeBrock.
Un titre de film approprié pour Kelly LeBrock, qui eut son heure de gloire dans les années 80 et dont le récit n'hésite pas à mettre les formes avantageuses en valeur. L'histoire, très vaguement inspirée de Frankenstein, oscille entre absurde et fantastique, et constitue une comédie pour ados sans aucune prétention mais franchement sympa. Et qui fait d'autant plus sourire, avec le recul, sur la mode de l'époque et les premiers ordis domestiques.