
Les meilleurs films du 4 septembre 2014

Mobile Home [2*]
LA TROIS 9H30
De François Pirot (2012). Avec Arthur Dupont, Guillaume Gouix.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Deux trentenaires concrétisent leur rêve d’enfance en partant à l’aventure sur les routes. Mais une panne sèche les retient sur place. Joli road-movie à l’arrêt, Mobile Home embraie timidement vers l’âge adulte, au gré d’une épopée humaine douce-amère teintée d’une pointe d’absurdité. Légers et profonds à la fois, Dupont et Gouix jouent sans la moindre fausse note les courroies de transmission de cette fable fantaisiste.
Pièce montée [2*]
FRANCE 3 20H45
De Denys Granier-Deferre (2010). Avec Clémence Poésy, Jérémie Renier.
Bérangère et Vincent se marient pour le meilleur peut-être, mais d’abord pour le pire: la réunion familiale un peu collet monté est l’occasion pour certains de ressortir leurs vieilles rancœurs. Denys Granier-Deferre monte de toutes pièces une comédie haut de gamme où l’épatant Marielle côtoie la jeune génération montante (Clémence Poésy en tête), histoire de montrer que l’humour tendrement vache peut encore couler des jours heureux dans le cinéma comique hexagonal.
Happy Few [1*]
FRANCE 3 23H20
De Denys Granier-Deferre (2010). Avec Roschdy Zem, Marina Foïs.
Etonnant de voir Roschdy Zem dans une histoire de couples libertins, mais cet acteur tout-terrain parvient encore à nous épater par sa simplicité et sa sincérité. Dommage que le réalisateur n’ait pas la même honnêteté. Abordant de front la liberté sexuelle, son Happy Few gentiment polisson ne tarde pas à rentrer dans les ordres pour sanctifier l’amour fidèle.
Le bagarreur [2*]
TCM 19H05
De Walter Hill (1975). Avec Charles Bronson, James Coburn.
Walter Hill situe son film dans l’époque de la Grande Dépression. Temps pas béni où les chômeurs écumaient les routes pour un morceau de pain. L’un d’eux, Chaney (Bronson dans l’un de ses meilleurs rôles) voit son échappatoire dans les combats de boxe clandestins. Avant ses buddy movies rigolards (48 heures), Hill trace à travers ces combats sans merci au corps à corps la peinture sans concession d’une Amérique en lutte pour sa survie.