
Les meilleurs films du 6 décembre 2013

Règlements de comptes à O.K. Corral [3*]
TCM 20h40
De John Sturges (1957). Avec Kirk Douglas, Burt Lancaster.
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Le véritable règlement de comptes du 29 octobre 1881 a duré à peine trente secondes. Si le gunfight final du film dure quatre minutes de plus que dans la réalité, c’est que Sturges le prépare minutieusement, s’attardant sur le conflit et l’attente, avec un art consommé du suspense. Une tension qui finit par exploser avec une brutalité surprenante, annonçant les heures d’une violence plus crue au cinéma.
Ponyo sur la falaise [3*]
La Trois 22h45
De Hayao Miyazaki (2008). Avec les voix de Camille Timmerman, Tom Trouffier.
Sosuke, cinq ans, découvre une petite fille poisson rouge dans un pot de confiture et lui fait la promesse de veiller sur elle. Miyazaki, maître de l’animation nippone, transcende La petite sirène d’Andersen pour créer un monde enchanteur, un pur éblouissement visuel qui n’arrête pas de se réinventer sous nos yeux ébahis. Et il façonne dans un même élan créateur une fable écologique, belle, simple et libre comme un rêve d’enfant. Magique!
Cold Blood [2*]
Be 1 20h55
De Stefan Ruzowitzky (2012). Avec Eric Bana, Olivia Wilde.
Ruzowitzky filme l’odyssée sanglante d’un frère et d’une sœur fugitifs dans un Canada mordu par une tempête de neige. Misant sur un suspense bien entretenu, le cinéaste gâche toutefois le réalisme de son récit par une série de sous-intrigues censées étoffer le film de péripéties et de retournements de situation. Il n’empêche, les paysages sont somptueux et le thriller, plutôt bien joué, remplit son office de divertissement d’action.
Comme les autres [1*]
La Une 14h45
De Vincent Garenq (2008). Avec Lambert Wilson, Pascal Elbé.
Abordant le thème bien dans l’air du temps d’un couple d’homos désireux d’enfant, le film ne bénéficie malheureusement pas de la franchise décomplexée d’une série comme Clara Sheller. Du coup, un peu trop "comme les autres", cette comédie joue la carte grand public et perd en authenticité. Restent un trio d’acteurs émouvants et la volonté, même trop sage, de bousculer les choses. Ce n’est déjà pas rien…