
Les meilleurs films du 8 janvier 2014

Noce blanche [3*]
ARTE 20H50
De Jean-Claude Brisseau (1989). Avec Vanessa Paradis, Bruno Cremer.
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Pour un coup d'essai au cinéma, ce fut un coup de maître pour Vanessa Paradis, 16 ans à l'époque! Bien sûr, l'atmosphère lancinante que Brisseau parvient à créer autour de cette passion tumultueuse entre une élève et son prof y est pour beaucoup. Mais la jeune femme et son partenaire Bruno Cremer incarnent à la perfection la force destructrice qui ronge cet amour impossible, au cœur d'un récit aussi dérangeant que bouleversant.
Le dernier samouraï [2*]
LA DEUX 20H00
D'Edward Zwick (2003). Avec Tom Cruise, Ken Watanabe.
Un ancien héros des guerres indiennes est chargé de se rendre au Japon pour y former les soldats de l’empereur à la discipline de combat américaine. Coproduit par Cruise lui-même, le film a bénéficié d’un budget considérable pour mettre en scène les batailles impressionnantes qui le jalonnent. C’est le point central d’un récit sans surprise et aseptisé selon les normes de Hollywood, mais construit avec méthode et efficacité.
L'amour aux trousses [2*]
FRANCE 4 20H45
De Philippe de Chauveron (2005). Avec Jean Dujardin, Pascal Elbé.
Bien dans le style des buddy movies à l'américaine, L'amour aux trousses (qui n'a rien à voir avec une vague parodie d'un grand classique de Hitchcock) n'est certes pas une comédie hilarante. Mais la situation de départ - un flic qui couche avec la femme de son coéquipier - donne lieu à de nombreuses situations cocasses lorsque les principaux protagonistes se voient obligés de partir ensemble en mission. L'affrontement Dujardin-Elbé ne manque donc pas de saveur.
Très bien, merci! [2*]
LA TROIS 21H05
D'Emmanuelle Cuau (2007). Avec Gilbert Melki, Sandrine Kiberlain.
Douze ans après un premier long métrage prometteur, Emmanuelle Cuau retâtait du cinéma avec cette fable à la Kafka qui dresse une satire assez efficace de la société française et de ses tentations sécuritaires. C'est que le film, sorti en pleine campagne présidentielle de 2007, se voulait clairement un manifeste anti-Sarkozy, alors candidat à l'Elysée. Si la conclusion est sans doute un peu facile, le reste ne manque pas d'interpeller.