
Les meilleurs films du dimanche 29 mai

France 3 0h45: L’ange exterminateur (3 étoiles)
De Luis Buñuel (1962). Avec Silvia Pinal, Jacqueline Andere.
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Dix ans avant Le charme discret de la bourgeoisie, Buñuel explore déjà l’incapacité de cette classe à résoudre ses problèmes autrement que par la violence. Il le fait par le biais d’une métaphore cinglante et ironique: nos bourgeois, participant à une réunion mondaine, constatent l’absence des domestiques et ne peuvent se résoudre à quitter les lieux alors que la porte est grande ouverte.
France 2 20h35: L’empreinte de l'ange(2 étoiles)
De Safy Nebbou (2008). Avec Catherine Frot, Sandrine Bonnaire.
Venue rechercher son fils à une fête, Elsa remarque une enfant qui la bouleverse. Persuadée qu’il s’agit de sa propre fille, officiellement morte dans l’incendie de la maternité, elle va s’immiscer dans la vie de la "fausse" mère et passer pour une folle. Dans Le cou de la girafe, SafyNebbou s’était déjà intéressé à la face sombre d’une famille, mais se montrait incapable de traduire visuellement les tensions entre ses personnages. L’empreinte est nettement plus maîtrisé sur ce plan-là, même s’il reste quelques raideurs.
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TF1 20h45: La maison du bonheur (2 étoiles)
De et avec Dany Boon (2006). Avec Michèle Laroque.
Avant le raz-de-marée des Ch’tis, Boon retravaille en profondeur sa pièce La vie de chantier pour l’adapter à l’écran. Cette histoire d’un cadre supérieur radin, embarqué dans les travaux de rénovation de sa maison de campagne, donne à l’arrivée une comédie de mœurs tourbillonnante, même si la mise en scène peine à suivre. Bonne prestation de Prévost en agent immobilier.
Plug RTL 20h40: My little eye (1 étoile)
De Marc Evans (2002). Avec Sean Cw Johnson, Jennifer Sky.
Cinq jeunes acceptent d’habiter une maison lugubre et de voir leur expérience retransmise sur le Net. Plus tendance que My Little Eye, tu meurs! Sauf que l’auteur de ce Loft Story gothique installe une atmosphère assez oppressante, encore renforcée par une esthétique limite underground. Dommage qu'il n’aille pas au bout de son propos qui est de dénoncer la vague des reality showset son corollaire, le voyeurisme des spectateurs.