Les meilleurs films du mercredi 29 juin

Le crime était presque parfait, Mon oncle d’Amérique, Contre-enquête, ... Découvrez des extraits vidéos et nos avis sur notre sélection de films diffusés ce mercredi en télé.

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TCM 22h15: Le crime était presque parfait (3 étoiles)

D'Alfred Hitchcock (1954). Avec Grace Kelly, Ray Milland.

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Interrogé sur la raison de sa prédilection pour le crime, Hitchcock répondait: "C’est une occupation typiquement anglaise!" Rien d’étonnant, dès lors, à ce que le maître du suspense adapte cette pièce au récit perfide, mêlant tromperies et meurtre. Quasiment sans scène d’extérieur, l’excellente mise en scène garde sa structure théâtrale, rehaussée à l’époque par une version 3D (oui, déjà!) dont la majorité du public n’a hélas jamais pu profiter.

TV5 0h55: Mon oncle d’Amérique (3 étoiles)

D’Alain Resnais (1980). Avec Gérard Depardieu, Nicole Garcia.

Étonnante construction que celle choisie par Alain Resnais! Pure fiction d’un côté, le récit se voit interrompu par de longues narrations du neurobiologiste Henri Laborit qui décortique sa théorie du comportement humain. La partie dramatique du film ne devient, dès lors, plus que la simple illustration de thèses scientifiques. Une leçon de vulgarisation dont la forme particulière continue d’intriguer.

La Deux 20h30: Contre-enquête (2 étoiles)

De Franck Macuso (2006). Avec Jean Dujardin, Laurent Lucas.

Flic pendant 20 ans à la P.J., Macuso passe à la réalisation après avoir signé le scénario de 36, quai des Orfèvres. Puisant visiblement dans certains grands dossiers judiciaires - l’intrigue semble fortement calquée sur le parcours du tueur en série Francis Heaulme -, Mancuso manque d’assurance, mais il le compense en partie avec ses personnages authentiques et jamais caricaturaux. Dujardin, sobre et intense, s’essaie ici au registre dramatique.

La Trois 21h05: Presque rien (1 étoile)

De Sébastien Lifshitz (2000). Avec Jérémie Elkaïm, Rideau Stéphane, Marie Matheron.

Deux jeunes hommes se rencontrent pendant les vacances et entament une relation amoureuse qui ira bien au-delà du simple coup de foudre estival. Avec un sujet bien dans l’air du temps, Lifschitz joue habilement avec les couleurs pour traduire l’évolution des sentiments animant ses héros. Dommage qu’il se contente pour le reste d’un minimalisme excessif qui ne nous apprend finalement presque rien sur un sujet qui méritait plus ample développement.

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