Magazine: Empreintes… Balades avec Djian

Philippe Djian est né une seconde fois par la littérature. Américaine, surtout. Suivant les pas de Salinger, Kerouac et Faulkner, il absorbe l’héritage de la Beat Generation et peaufine un style peu orthodoxe, abordable, brut.

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Les livres, ce sont un peu sa famille, confie celui qui, de voyage en écriture, ne cesse de chercher ses racines et de "trouver une justification" à sa vie. Si Antoine de Caunes lui ouvre les portes du succès - tous deux s’adressent aux mêmes Enfants du rock -, l’écrivain solitaire raconte n’être pas fait pour la célébrité. Elle lui tombe dessus après la parution de 37,2° le matin, adapté au cinéma par Beineix et qui consacre le romancier comme la référence de toute une génération.

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L’homme à l’éternelle dégaine de rockeur fatigué, sans jamais interrompre sa petite musique intérieure, continue de bourlinguer - Boston, Florence, Biarritz - avec femme et enfants. Viscéralement lié à sa famille.

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