Magazine - Matière grise: Le combat des spermes

De très nombreuses études l'ont déjà expliqué de long en large: si les femmes sont plus fidèles que les hommes, c'est parce qu'elles n'ont qu'un nombre limité d'ovules au cours de leur existence. Du coup, elles doivent s'occuper prioritairement de leur progéniture. En plus de cela, elles ne peuvent pas avoir plus d'un enfant par an. De l'autre côté du lit, l'homme, lui, peut en avoir autant qu'il veut. Pour propager son patrimoine génétique et assurer sa descendance, il multiplie donc les partenaires…

Inutile de préciser que les associations féministes ne sont pas très friandes de ce genre de thèse. "Les êtres humains ne sont plus des animaux", scandent-elles à qui veut bien les entendre. En guise de réponse, pourtant, la science continue souvent à invoquer l'évolution naturelle des espèces. Même si nous n'en sommes pas forcément conscients, nos corps sont programmés pour se reproduire. Et comme bon nombre d'espèces animales, les mâles et les femelles n'agissent pas de la même manière quand il s'agit de transmettre ses gènes.

On vous laisse débattre tranquillement dans votre salon. Mais on vous suggère tout de même, avant cela, de visionner le reportage pondu par Matière grise. La théorie évolutionniste y est légèrement ébranlée. Aujourd'hui, plusieurs spécialistes de la génétique lui accordent, en effet, des exceptions. Chez les animaux comme chez les humains, on constaterait un accroissement des infidélités sans distinction de sexe.

Les comportements volages ne seraient donc plus réservés aux hommes. Sur la grande échelle des espèces, la fameuse "égalité" serait en train de grappiller de nombreux points. La conséquence? On pourrait assister à une véritable guerre de spermatozoïdes qui aurait pour décor le corps même des femmes. Farfelu, dites-vous? Encore une fois, regardez Matière grise avant de vous exciter…