[MAGAZINE] On n'est pas que des cobayes

Elle a déjà fait beaucoup de choses dans sa carrière. Du jeu, des shows culinaires et de l'humour. On n'est pas des cobayes, ce magazine scientifique qu'elle coanime depuis trois saisons, Agathe Lecaron ne l'a pas vu venir. Pourtant, il lui permet désormais de s'affirmer.

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Présenter la science sous forme de divertissement afin d'intéresser, c'est obligatoire?

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AGATHE LECARON – Oui, parce que la science est une matière qui rebute un grand nombre de gens dès le plus jeune âge. J'étais la première à sécher les cours, je ne vais donc pas faire la morale! En plus, le vendredi soir ne doit surtout pas être un prolongement de l'école. C'est pour ça qu'il faut du spectaculaire et de l'humour. Si on peut rigoler en apprenant, tout le monde est content!

Vous faites appel aux téléspectateurs dans l'émission. Sont-ils réactifs?

A.L. – Ils sont nombreux à nous répondre. Cela nous permet, parmi les centaines de propositions qu'ils nous soumettent chaque semaine, de sélectionner au moins une de leurs idées de sujet par émission.

Les Cobayes s'inspirent-ils de Mythbusters sur Discovery?

A.L. – Pas du tout. Bien sûr, dans les deux cas, on présente des expériences. Mais on n'a pas les mêmes budgets, et je trouve ce format bien plus masculin. Pour ce que j'en ai vu en tout cas.

On vous fait d'autres propositions aujourd'hui?

A.L. – J'avais très envie de faire du documentaire. Et France 5 m'a devancée puisqu'ils m'offrent de réaliser des reportages sur la thématique environnementale. Je le ferai plus tard dans l'année, tout en continuant les Cobayes parce que j'y suis très attachée.

La Belgique, ça vous manque?

A.L. – Et comment! Notamment les gens avec lesquels j'ai bossé. J'aimerais pouvoir travailler au moins sur une émission par an pour RTL. J'ai déjà fait passer le message, mais il n'a pas été entendu…

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