
[MAGAZINE] Un jour, un destin: Françoise Hardy et Jacques Dutronc
La fleur délicate et le play-boy timide. Combien d’âmes a-t-elle fait rêver, la belle histoire de Françoise Hardy et de Jacques Dutronc? Aussi célèbres soient-ils, pourtant, leur pas de deux échappe à beaucoup. Ensemble, mais séparés. Peut-être plus amants, mais éternellement aimants. "Inséparables" comme le souligne leur fils Thomas. Complexes, assurément - et donc fascinants. Du mystère qui continue de planer sur ces deux personnalités si pudiques, Laurent Delahousse a voulu dévoiler quelques bribes. Des confidences, quelques accents de vérité captés ici et là, au fil de ce portrait croisé qui s’amorce sur un jour, pas si particulier sans doute, mais révélateur. Le jour du choix, où l’époux infidèle doit trancher: offrir à sa maîtresse la vie de couple qu’elle attend ou renoncer à cet amour pour ne pas perdre sa femme. Dutronc ne partira pas: trente-trois ans déjà qu’il est lié à Françoise Hardy. Comment imaginer une vie sans elle, son unique port d’attache - avec la Corse, terre d’adoption qui apaise ses angoisses?
La lecture de votre article continue ci-dessous
Si le magazine retrace leurs parcours respectifs depuis leurs brillants débuts dans les années 60, c’est pourtant Jacques Dutronc qui demeure au cœur de cette radiographie d’un couple. Ses peurs et ses doutes, sa dépression après un projet cinématographique avorté, sa renaissance lors du tournage de Van Gogh de Maurice Pialat, son retour sur scène. Le portrait de Françoise Hardy - la femme comme l’interprète - semble plus superficiel, la suite de sa carrière musicale à peine évoquée. Elle qui, pourtant, porte le couple des années durant, s’acharne à respecter la liberté chérie de son insaisissable moitié et parvient à garder le cap malgré ses illusions perdues. Un petit bémol pour ce nouvel inédit de la collection Un jour, un destin, qui offre néanmoins de nouvelles archives du couple et quelques jolis témoignages livrés par leurs proches.