
Propaganda Kompanien (1/2)

À l'époque, les panzers et les avions déployés vers la victoire nazie le collaient à son fauteuil. Ce n'est que plus tard qu'il se rendra compte de la teneur politique de ces images. De l'autre côté des caméras du Reich, glorifiant Hitler et ses sbires à coups de kilomètres de pellicule, il y avait notamment Walter Frentz.
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En tout, on doit à ce cadreur un tiers des images des actualités nazies au cours de la Seconde Guerre mondiale. Dans un exercice documentaire long (1 heure 30) mais fluide, la réalisatrice Véronique Lhorme reconstruit, archives après archives, rehaussées des quelques rares témoins allemands de cette époque, le rôle de Frentz et de trois autres "reporters" de guerre, filmant pour les Propaganda Kompanien.
En toile de fond, c'est le monstre idéologique engendré par Joseph Goebbels qui envahit l'écran.