Question à la une: une affaire de moules

Questions à la une passe à table ce soir. Le magazine s'intéresse notamment aux cassolettes de moules dont le prix a explosé ces dernières années.

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Consommer des moules, est-ce devenu un luxe? C'est la question que se pose Jacques Graye, le journaliste de la RTBF, dans le magazine d'information de La Une. "Cela peut grimper jusqu'à 28 euros au restaurant, souligne le reporter. Et ce qui est assez étonnant, c'est que l'on peut trouver le même type de cassolettes à 7 euros chez Ikea ou à 12 euros au Lunch Garden." Comment expliquer ce grand écart? Le calcul est assez complexe et dépend des caractéristiques des moules proposées. "Différents calibres existent et influencent le prix. Mais, ce que j'ai pu déduire, c'est qu'il ne sert pas à grand-chose d'acheter les moules les plus grosses car leur prix est bien plus élevé… pour une quantité de chair parfois inférieure à celle des mollusques les plus petits." Ce qui influence aussi le prix du moules-frites, c'est le nombre d'intermédiaires dans la chaîne reliant le producteur au restaurateur. "Cela se répercute évidemment sur la facture totale. D'autant plus que, depuis 1984, les prix de production ont été multipliés par dix."

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Pour ce reportage, Jacques Graye et son équipe sont allés à Yerseke, "la Mecque de la moule de Zélande. Un lieu incontournable étant donné que deux tiers de la production locale atterrissent en Belgique". Le reporter de la RTBF s'est également rendu dans la baie du Mont-Saint-Michel pour établir un comparatif entre les lieux de production. "En tout, cela représente six semaines de travail", souligne le journaliste qui conclut que la moule n'est finalement un luxe que si on la consomme au restaurant.

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