Questions à la une: Homophobie

L'homophobie n’est pas vaincue. Même chez nous… où entre ce que dit la loi et ce que pense la rue, il y a un monde de différence.

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On se souvient qu'en 2003, la Belgique devenait le deuxième pays au monde (après les Pays-Bas) à reconnaître le mariage homosexuel.

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On se souvient aussi que, trois ans plus tard, une autre loi autorisait l'adoption par tous les couples mariés ou cohabitants. Y a pas à dire, d'un point de vue légal et judiciaire, notre pays se révèle l'un des plus gay-friendly du globe.

Quand on regarde les débats qui font rage chez certains de nos voisins (en France, par exemple, pour ne viser personne), il n'y a aucune raison de se plaindre. Plutôt que de vouloir rester vainement fidèle à des "valeurs" réactionnaires et insultantes, notre royaume prône la tolérance et l'ouverture.

Malgré cela, hélas, il existe un facteur que nos législateurs ne maîtrisent pas encore: les citoyens écervelés. L'homophobie est évidemment un crime, au même titre que le racisme ou le sexisme, et les criminels sont encore nombreux.

L'année dernière, la ville de Liège pouvait en témoigner en devenant le décor de deux meurtres sordides. Preuve que les gays ont encore des ennemis dans les pattes, et pas seulement parmi les groupuscules extrémistes que l'on connaît. Preuve, aussi, que le combat comporte encore quelques batailles et qu’il reste au débat plusieurs tabous à lever.

Ce mercredi, Questions à la une s'en charge en donnant la parole à des gays, à des policiers ou encore à des parents qui, plus souvent qu'on ne le pense, doivent faire face à des agressions verbales ou physiques. Si nous pouvons nous montrer fiers de nos lois, nous ne pouvons pas en dire autant de certaines mentalités - difficile de légiférer la bêtise! Ce n'est évidemment pas nouveau. Mais disons qu'on passerait bien à autre chose.

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