
Scandal

Toute ressemblance avec des personnages existant, ou ayant existé, n’est pas forcément ici une pure coïncidence. La faute à Judy Smith, une ancienne attachée de presse de la Maison Blanche, période George Bush premier du nom.
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Spécialisée dans la gestion de crises (elle s’est également frottée au dossier opposant Bill Clinton à Monica Lewinsky), la conseillère a elle-même suggéré la création d’une série télévisée basée sur ses expériences. Mais pas à n’importe qui: à Shonda Rhimes, l’une des scénaristes les plus en vue de Hollywood.
Elle a eu du flair car celle qui est surtout connue pour avoir conçu les feuilletons médicaux Grey’s Anatomy et Private Practice a tout de suite été séduite par le concept. Et elle n’est pas la seule: depuis son lancement, Scandal a convaincu aussi bien la critique que le public outre-Atlantique. Un exploit!
Pour transposer le vécu de Judy Smith, Shonda Rhimes a donné vie à Olivia Pope (Kerry Washington, vue notamment dans Django Unchained), une experte en relations publiques qui, avec l’aide de son équipe, est passée maître dans l’art d’étouffer des scandales en tout genre.
Qu’il s’agisse de dissimuler l’appétit sexuel du président des États-Unis ou de protéger un juge aux mœurs douteuses, comme dans les deux chapitres introductifs de ce soir. Composée de seulement sept épisodes, cette première salve inédite prend le temps de poser ses jalons.
Le passé de l’héroïne y est encore trouble. De même que ses diverses motivations. C’est pourtant sur ces ressorts-là que va germer, doucement mais sûrement, un sentiment d’addiction chez les téléspectateurs, qui seront totalement accros à la série dès le démarrage de la saison 2. Actuellement diffusée aux USA, on espère vivement que RTL-TVI la programmera dans la foulée de la première.