
Séquence souvenir sur La Une: Quand les Diables enflammaient Mexico

Été 1986. Il y a déjà de la couleur à la télé mais point de GSM ou de réseaux sociaux virtuels. On est à peine à l’ère du 36 15 Minitel… Mais pour le plus grand plaisir des Belges, on a déjà inventé Roger Laboureur, Jean-Marie Pfaff, Lange Jojo, Jan Ceulemans, Éric Gerets et autre Franky Vercauteren. C’est par petit écran interposé que Flamands, Bruxellois et Wallons vibrent aux exploits des Diables rouges à la Coupe du monde au Mexique. Après un départ foireux face au pays organisateur, les hommes de Guy Thys enchaînent les exploits au point de battre l’Espagne (oui, oui…) en quart de finale et d’affronter l’immense Diego Maradona en demi. Les Argentins mettent fin au rêve. Une déception vite digérée à grands coups de rasades de tequila et de jets de sombreros…
La lecture de votre article continue ci-dessous
Depuis leur QG de Toluca, où étaient braqués les objectifs du monde entier, les héros belges ne se rendirent pas compte de l’hystérie collective qui avait envahi le pays. "Olé, olé, olé, olé… ": terrasses bondées, rues en fête, nuits blanches, des millions de supporters firent la fête, trois semaines durant, joyeusement saoulés par les exploits des valeureux "P’tits Belges".
Ce n’est qu’au retour à Bruxelles National que les héros, escortés jusqu’à la Grand-Place par une marée noire-jaune-rouge, prirent l’exacte mesure du tsunami de bonheur. La quatrième place des Diables au Mexique reste le plus haut fait de l’histoire de notre équipe nationale. Chaque Belge conserve des souvenirs précis de cette folle épopée estivale. Élodie de Selys - qui avait sept ans à l’époque - souffle les vingt-cinq bougies de l’exploit en compagnie d’acteurs faits pour l’éternité ambassadeurs d’un petit pays bigrement culotté. À l’image d’un certain Vincenzo Scifo, désigné meilleur jeune du tournoi. Le gentleman louviérois sera là, bien entendu, pour évoquer "son" 22 juin 1986 à lui.
La Une 20h15 - Ce jour-là: 22 juin 1986, les Diables enflamment Mexico