
Série Cold Case

On pourrait croire l'affaire définitivement classée. Il n'en est rien. Deux ans après son arrêt aux Etats-Unis, Cold Case continue d'imprimer l'inconscient collectif du public. Faut dire que, depuis, on n'a pas fait mieux en termes de série policière populaire. Aucun autre feuilleton n'est en effet parvenu à concurrencer l'originalité des enquêtes de Lilly Rush (Kathryn Morris). La détective qui se replongeait dans le passé des victimes pour résoudre leurs meurtres, avec l'aide de Scotty Valens, son indissociable acolyte. De passage au festival télé de Monte-Carlo, Danny Pino, l'interprète de ce dernier, se souvient.
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Que retenez-vous de Cold Case?
Danny Pino - Sa poésie, sans aucun doute. Un lyrisme qui a su s'exprimer pleinement grâce à une mise en scène fouillée. Qu'il s'agisse des flash-back, de l'emploi de nombreux tubes musicaux évocateurs, ou encore de l'usage ponctuel du noir et blanc. Cold Case était un véritable album photo de la culture américaine. Une succession d'instantanés qui permettait à la série de se différencier des autres productions du genre.
Ça vous manque?
Ce n'est pas évident, effectivement, de se retrouver coupé du jour au lendemain de cette famille. C'est cliché, je sais. Mais impossible de les considérer autrement, après avoir passé jusqu'à 16 heures par jour en leur compagnie, pendant près de sept ans. Heureusement, avec Kathryn Morris et les autres acteurs, nous sommes toujours en contact régulier. Par mails ou textos.
Aujourd'hui, vous rempilez dans une autre fiction policière…
D.P. - J'ai intégré cette année New York Unité spéciale, avec tout le stress que ça suppose. J'y incarne le détective Nick Amaro. Le rythme est soutenu. Dieu merci, celui de Cold Case m'avait déjà bien vacciné!