
[SERIE] La famille Katz

À la mort de leur père, un frère (Serge Hazanavicius) et une sœur (Julie Depardieu, pour la première fois dans une série télé) découvrent que leur paternel avait fondé un second foyer. Dans le rôle de Lisette Katz, Catherine Jacob est une belle-mère particulièrement pugnace prête à tout pour s’incruster et faire valoir ses droits au sein de cette smala excentrique. Rencontre avec la comédienne au Festival de la fiction TV de La Rochelle.
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Qu'est-ce qui vous a attirée dans La famille Katz?
CATHERINE JACOB - L’envie de travailler avec la productrice Pascale Breugnot. Elle m’a parlé de la série en 2011 et je sais qu'elle a beaucoup démarché, qu'elle a fait preuve de persuasion et d’énergie pour imposer cette chronique familiale mordante et délirante.
Ça vous plaît de jouer les teignes?
C.J. - Lisette a une forte personnalité. Elle est à la fois dans la rage et dans la survie. Cette femme a passé son existence à faire un tas de petits boulots pour s’en sortir. Son mari l’a bernée. Et, à son décès, elle apprend qu’elle hérite de plus du quart de l’entreprise familiale Katz. Elle défend son bifteck. Lisette ne cherche pas à être aimée en s’introduisant dans la tribu. Elle veut les "bouffer". Sa motivation, c’est son fils unique à qui elle veut offrir un avenir meilleur. Pour réussir son coup, Lisette ne va pas lâcher le morceau.
Chez les Katz, ça relève quand même du combat de boxe familial. Qu’en pensez-vous?
C.J. - Effectivement, on n’est pas là pour vous expliquer que la famille, c’est vraiment super. On ne tombe pas dans le côté guimauve et cucul la praline. Mais dans la réalité, si je regarde bien, je ne connais pas non plus des familles où tout est simple et sans rapport conflictuel.