
[SHOW] Lully/Molière: le Bourgeois gentilhomme

C'est dansée, jouée, que la pièce prend tout son élan et tout son sens, comme le souligne Denis Podalydès, à la mise en scène: "Le paradoxe magnifique du Bourgeois gentilhomme tient à ce qu'on y réunit et célèbre les Arts au profit d'un homme qui écoute, voit et pratique les belles choses sans jamais rien y entendre".
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La dimension tragique du personnage est évidente: non, monsieur Jourdain n'est pas bête, mais il est forcé à l'ignorance car il n'est pas noble. On ne va pas, pourtant, s'apitoyer sur son sort! On n'a pas le temps, tout s'enchaîne, le rire fuse, la musique pétille… jusqu'à la scène finale, l'arrivée de Jourdain en extravagant Grand Mamamouchi. Qui est, aussi, une apothéose visuelle, grâce aux costumes, à tomber, signés Christian Lacroix et réalisés dans les ateliers du Théâtre de Liège! - H.D.