
Sport - Championnat d'Europe d'athlétisme

Un changement qui s’explique davantage par une logique mercantile que sportive, ce qui ne réjouit pas les professionnels. La durée de vie du titre se réduisant de moitié, l'athlète y perd forcément en prestige.
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Un constat regrettable, qu’on a d’ailleurs déjà pu dresser avec le Mondial, devenu lui aussi bisannuel en 1991. Mais il faut vivre avec son époque, celle du zapping et du sport-business.
Autre nouveauté à épingler: ce championnat d'Europe d'athlétisme ne durera que 5 jours au lieu de 7 afin de rendre la compétition (encore) plus rythmée. Du coup, deux épreuves historiquement symboliques seront supprimées: la marche et le marathon.
Il n’empêche, le stade olympique de 40.000 spectateurs, fraîchement rénové pour l’occasion, devrait être le théâtre de quelques moments vibrants.
Et pourquoi pas des victoires belges? Même si Kevin et Jonathan Borlée auront déjà l’esprit tourné vers les Jeux olympiques et ne miseront dès lors que sur le relais 4 x 400 m. Olivia, en revanche, devra décrocher ici son minima pour le rendez-vous de Londres.
On surveillera aussi de près, en triple saut, Svetlana Bolshakova (photo), recordwoman de Belgique et médaillée de bronze il y a deux ans, à Barcelone.