
Téléfilm: Camus

Un aboutissement censé s’accompagner d’un nouveau départ: après des années d’aventures extraconjugales, Camus a finalement décidé de quitter Francine, l’épouse amoureuse mais neurasthénique. Un autre amour, une beauté danoise restée anonyme, l’attend à Paris… Autour de ce moment-clé, le dernier de la famille Camus avant l’accident de voiture qui coûta la vie à l’écrivain quelques jours plus tard, Laurent Jaoui a choisi de raconter l’homme à travers le prisme de celles qui partagèrent son existence.
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Car l’intellectuel engagé, fidèle à ses idées - au point de s’attirer les foudres d’une gauche qui ne comprenait ni sa condamnation du totalitarisme soviétique, ni sa réserve sur l’Algérie - était aussi un séducteur. Un homme à femmes lié de manière indéfectible à la première d’entre elles: sa mère, chérie entre toutes.
À travers ses amours, c’est un Camus contrasté qui apparaît, sans concession dans ses prises de position, lâche dans sa vie personnelle. Un regard nuancé et joliment incarné dans ce très honnête téléfilm.