
[TELEFILM] Le pot de colle

Tourné en bonne partie autour de Bruxelles il y a… cinq ans, ce Pot de colle arrive enfin chez nous. Une fiction familiale assez classique, qui joue sur le principe toujours efficace du duo comique. En l'occurrence un notable de province (François Berléand) qui va très vite regretter d’avoir sauvé la vie d’un quidam (Edouard Montoute).
La lecture de votre article continue ci-dessous
Vous avez la réputation de ne pas savoir dire non à un projet. C’était le cas ici?
FRANÇOIS BERLEAND- (Sourire.) Ah, c’est vrai que ça m’arrive encore souvent. Mais franchement ici non, franchement, pas du tout. Ce projet, figurez-vous que j’avais accepté de le tourner pour le cinéma, avec François Cluzet. Mais cela ne s’est pas fait, car c’était soi-disant trop proche de L’emmerdeur. A tort: ce scénario est intéressant et formidablement drôle.
C’est la première fois que vous jouez un maire?
F.B. - J’en ai joué un il y a tout juste vingt ans, dans Le bateau de mariage, le premier film de Jean-Pierre Améris. Mais celui-ci est assez cocasse. Car il est de gauche et du genre radical-socialiste. Ou plutôt, centre-gauche. Enfin, c’est surtout un mec qui n’a pas envie de dire qu’il est de droite!
Votre réputation d’acteur inclassable vous convient?
F.B. - C’est exactement ce que je voulais. Les premiers rôles, je n’en ai rien à faire. Quand je joue, j’essaie de coller le plus possible à la réalité. Je ne cherche surtout pas à faire du Berléand à tout prix. Apparemment, ça marche. Mais il a fallu le temps. Au début de ma carrière, les directeurs de castings me disaient "On ne sait pas que faire de toi". Maintenant les producteurs viennent me dire "Ce qu’il y a de formidable avec toi, c’est que tu peux tout jouer". Au fait, j’oubliais, vous saviez que mon grand-père venait d’Ostende?