
Top Chef épisode 12

Le lundi 8 avril, coup de théâtre dans la 4e saison de Top Chef. Notre compatriote Jean-Philippe Watteyne élimine le grand favori de l'émission, Joris Bijdendijk, alias Cuisinator, lors de l'épreuve de la dernière chance. Un rebondissement qui a provoqué pas mal de remous et d'incompréhension parmi les mordus du concours. Le candidat montois, lui, n'en croyait pas ses yeux.
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Du coup, sa force s'est (encore) décuplée. Nous l'avons appelé à quelques jours d'une demi-finale qu'il décrit comme "le meilleur de tous les épisodes, tant au niveau des plats que des défis!".
Avouez: vous ne vous attendiez pas à éliminer le grand favori et à vous hisser en demi-finale…
Jean-Philippe Watteyne - C'est sûr! Mais ça fait partie des joies du concours et ça prouve que rien n'est écrit. Je suis convaincu que c'est dû à mon élimination, puis à ma réintégration. Avant cela, j'avais du mal à me lâcher sur mes plats. En revenant, je me suis dit que je n'avais plus rien à perdre et que chaque épreuve était un bonus…
Votre principal défaut, c'est la gestion du stress?
Oui. Quand on vous place, lors d'une épreuve, face à huit chefs étoilés, c'est hyper-impressionnant et ça provoque forcément quelques frissons. Même quand je revois certains passages, aujourd'hui, j'en tremble encore. J'ai déjà fait pas mal de concours (notamment celui du Meilleur cuisinier de Belgique), mais je n'ai jamais ressenti une telle pression…
Récemment, Ghislaine Arabian nous confiait que la pression était bien plus grande que dans une vraie cuisine…
Je confirme! C'est surtout en raison du rythme. Admettons que vous arriviez en finale. En 7 semaines, vous auriez enchaîné environ 35 épreuves au niveau d'exigence hyper-élevé. C'est un truc de dingue.
Un mot sur le jury?
On peut dire ce qu'on veut sur leur sévérité. Moi, je ne dirai qu'une chose: j'ai un énorme respect pour ces gens-là et on a tout à apprendre d'eux.
Sinon, votre restaurant iCook, à Mons, se porte bien?
Depuis le premier épisode de Top Chef, il ne désemplit pas. Le week-end, on est déjà complets jusqu'en juin. Et en semaine, il faut compter 2 ou 3 semaines de patience pour avoir une table. Les retombées sont énormes. D'ailleurs, je vais ouvrir, dès le mois de mai, une nouvelle adresse appelée Le bistrot de Jean-Phi, juste en face de l'autre…